Aya Nakamura a reçu la médaille de sociétaire définitive à la SACEM, la plus haute distinction pour une autrice-compositrice
Depuis plus de dix ans, Aya Nakamura s’est imposée comme une figure incontournable de la scène musicale française et internationale.

Entre polémiques et consécrations, la chanteuse poursuit son ascension, déterminée à tracer sa voie, portée par un succès qui ne se dément pas et par une reconnaissance désormais institutionnelle. L’année dernière, Aya Nakamura a marqué les esprits lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Sur le Pont des Arts, habillée d’or, elle a enchaîné ses titres emblématiques avant de reprendre avec audace “For Me… Formidable” de Charles Aznavour. Cette performance, diffusée dans le monde entier, lui a offert une visibilité inédite et a contribué à faire taire, pour un temps, les critiques les plus virulentes.
Le choc face aux polémiques
Pourtant, ce moment censé être festif a été suivi d’une vague de commentaires négatifs, parfois violents, qui ont profondément surpris l’artiste. Aya Nakamura a confié que l’ampleur des attaques l’avait “chokbar”, ne s’attendant pas à ce que sa présence devienne un sujet politique et identitaire. Elle explique même avoir découvert seulement après l’annonce l’importance symbolique que représentait une prestation aux JO : un événement universel, scruté, analysé, commenté.
Des critiques venues du monde médiatique

Certaines personnalités n’ont pas manqué d’exprimer leur désaccord, à l’image de Nelson Monfort. Ce dernier estimait que voir l’artiste associée à l’Académie française et aux Gardes républicains était un décalage qu’il jugeait incompréhensible. Des propos qui ont relancé le débat sur la représentation culturelle française, ses héritages, ses évolutions et ses résistances.
Une reconnaissance artistique confirmée
Mais Aya Nakamura continue de répondre par la réussite. Ses trois concerts au Stade de France prévus pour 2026 ont affiché complet en quelques minutes, un exploit rarissime. Cette performance commerciale témoigne d’un soutien massif du public, bien au-delà des polémiques médiatiques. Son influence, notamment auprès des jeunes, ne cesse de croître.
Dernièrement, une reconnaissance plus institutionnelle est venue conforter son statut : Aya Nakamura a reçu la médaille de sociétaire définitive de la SACEM, l’une des plus hautes distinctions pour un auteur-compositeur. Ce titre est réservé aux artistes dont l’œuvre a marqué durablement le répertoire musical français. Pour une chanteuse souvent décriée, cette reconnaissance est symbolique, forte, incontestable.






