Avec son sac à main à plus de 3 000 euros et son pantalon en cuir, Brigitte Macron opère une mutation mode inattendue
Paris a rangé les podiums de sa Fashion Week, mais l’élégance n’a pas quitté la capitale. Ce 8 octobre 2025, le court Philippe-Chatrier de Roland-Garros s’est transformé en passerelle d’exception pour un défilé pas comme les autres, mêlant émotion, solidarité et style — sous le regard attentif d’une Première dame au look résolument audacieux.
Organisé par l’association “Debout en Bouts”, fondée par le journaliste sportif Matthieu Lartot, amputé lui-même d’une jambe en 2023, l’événement avait pour objectif de sensibiliser le grand public à la vie quotidienne des personnes amputées. Soutenue par la plateforme Zalando, cette initiative a réuni une trentaine de mannequins âgés de 9 à 70 ans, tous équipés de prothèses financées grâce à l’association.
Sur le légendaire court Philippe-Chatrier, ces modèles d’un jour ont défilé avec fierté, élégance et émotion, rappelant que la mode peut être un formidable vecteur d’inclusion et de résilience. “Ce que nous voulons, c’est montrer que la beauté n’a pas de norme et que la confiance en soi reste le plus beau des accessoires”, a déclaré Matthieu Lartot, salué par une standing ovation.
Brigitte Macron, une invitée de marque au style affirmé
Parmi les spectateurs venus soutenir l’événement, Brigitte Macron a fait une apparition très remarquée. Fidèle à son goût pour les silhouettes modernes et affirmées, la Première dame a opté pour un look à l’élégance rock et contemporaine.
Elle portait un pantalon en cuir noir à la coupe slim, associé à une veste bleu électrique rappelant les blousons de motarde, un choix audacieux qui tranchait avec la rigueur habituelle des tenues protocolaires. À ses pieds, des bottines noires cloutées signées Louis Vuitton, subtilement brillantes, apportaient la touche finale à cet ensemble maîtrisé jusque dans le moindre détail.
Un accessoire iconique pour une femme de caractère
Toujours attachée aux grandes maisons françaises, Brigitte Macron avait choisi un sac à main “Speedy Trunk” issu de la collection de Louis Vuitton dirigée par Nicolas Ghesquière. Ce modèle, vendu environ 3 300 euros, revisite le célèbre monogramme de la marque dans une version acajou ornée de clous dorés et de plaques métalliques inspirées des malles historiques du maroquinier.
Ce clin d’œil à l’artisanat d’excellence illustrait à merveille la philosophie de la Première dame : allier classicisme et audace, tradition et modernité. En effleurant le sac du bout des doigts, elle a une fois de plus démontré son sens du détail et de la mise en scène, fidèle à son image de figure publique élégante et accessible.