« Avec moi, Paris sera propre » : Rachida Dati ramasse les poubelles avec les éboueurs et devient la risée d’internet
Dans la course à la mairie de Paris, chaque geste compte. En accompagnant des éboueurs lors d’une tournée de ramassage, Rachida Dati a déclenché un tourbillon de réactions.
Entre opération de proximité et accusation de mise en scène, son initiative soulève une question brûlante : jusqu’où va la politique pour convaincre ? Candidate déclarée à la mairie de Paris, Rachida Dati a choisi de se rendre aux côtés des éboueurs pour une tournée de ramassage. La ministre de la Culture, vêtue de l’uniforme jaune et vert, a participé au chargement des poubelles et salué les habitants, sous l’œil de caméras bien présentes. L’opération, diffusée sur ses réseaux sociaux, se voulait une démonstration d’engagement pour une ville « propre 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 ».
Une opération de communication qui divise
Rapidement, la séquence a suscité de vives réactions. Si certains responsables, comme Valérie Pécresse, ont salué l’initiative avec humour, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer une mise en scène jugée opportuniste. Sur les réseaux, les critiques fusent : plusieurs internautes raillent ces « politiciens en campagne qui testent un métier pour les caméras », y voyant une tentative artificielle de séduire l’électorat.
Une pluie de critiques au sein de l’opposition
Les réactions politiques n’ont pas tardé. Emmanuel Grégoire, candidat socialiste à la mairie, fustige une démarche relevant de la « démagogie pure ». Le sénateur Rémi Féraud va plus loin en évoquant les “images factices” et les affaires judiciaires visant Rachida Dati, insinuant que ce type de communication ne suffit pas à faire oublier ses démêlés. Jusqu’au premier adjoint du XXᵉ arrondissement, Maxime Sauvage, qui ironise sur un « Rendez-vous en terre inconnue » version politique.
Une séquence qui enflamme les réseaux sociaux
Au-delà du terrain politique, la vidéo a largement été commentée sur Internet. Entre sarcasmes, indignation et moqueries, beaucoup dénoncent un “coup de com’”, pointant un fossé entre la réalité du travail des éboueurs et l’apparition ponctuelle d’une candidate en pleine campagne. Pour d’autres, l’initiative reste un geste symbolique, même si la forme ne convainc pas.
