« Arrêtons de nous emmerder avec l’immigration », furax, un retraité sort de ses gonds sur BFMTV
Alors que l’immigration occupe une place centrale dans les débats médiatiques et politiques, une voix inattendue est venue rappeler que ce phénomène n’a rien de nouveau. Sur BFMTV, un retraité de 83 ans a livré une intervention marquante, replacée dans le contexte historique des migrations qui ont façonné la France.
Le 16 septembre, BFMTV consacrait une soirée spéciale à la question volontairement clivante : « Immigration : faut-il dire stop ? ». Sur le plateau, experts et politiques se sont affrontés, mais c’est l’intervention d’Alain Forêt, 83 ans, qui a retenu l’attention. Fatigué du débat permanent, il a pris la parole pour replacer le sujet dans une perspective plus large, suscitant l’écoute amusée mais attentive de l’assemblée.
“Arrêtons de nous énerver avec les migrations”
Le retraité a choisi de convoquer l’Histoire. « Depuis l’an zéro, combien d’entre nous sont de purs Celtes ? », a-t-il lancé, avant de rappeler que la France est depuis toujours une terre de brassages. Pour lui, il est vain de présenter l’immigration comme un phénomène inédit ou menaçant. « On a eu des vagues de migrations tout le temps, tout le temps », a-t-il martelé, soulignant que c’est aussi ce qui a contribué à l’identité du pays.
Une mémoire des vagues migratoires
Dans son propos, Alain Forêt a rappelé que la présence musulmane en France remonte aux années 1960, lorsque Citroën a fait appel à une main-d’œuvre venue d’Algérie. Il a aussi évoqué les vagues italiennes, espagnoles ou polonaises qui ont marqué le XXᵉ siècle. À ses yeux, l’intégration a toujours été un défi, mais jamais une menace pour la cohésion nationale.
Un rappel salutaire
Ce témoignage a résonné comme un contrepoint aux discours alarmistes. Pour ce retraité, la peur de la différence traduit une fragilité plus qu’une réalité. En retraçant l’histoire des migrations, il a rappelé que la diversité est constitutive de la société française et que l’intégration, bien qu’imparfaite, est une constante de son histoire.