Ardennes sur France 2 : « Ce n’était pas quelque chose qui se refusait », confie David Hallyday
Le retour de David Hallyday à la télévision marque un tournant inattendu dans sa carrière.

Sous la direction de Josée Dayan, il se glisse cette fois dans la peau d’un héros sombre, complexe et habité par ses secrets. Un rôle atypique qui ouvre une nouvelle page pour l’artiste, loin de son image traditionnelle de chanteur.
France 2 dévoile Ardennes, un téléfilm dans lequel David Hallyday incarne Olivier Rimbaud, psychiatre charismatique vivant dans un manoir isolé. Ce spécialiste du mental, réputé pour son empathie, met aussi son talent de profiler au service des forces de l’ordre, poursuivant un tueur en série insaisissable. Le cadre champêtre dissimule un univers plus sombre, où chaque indice renforce le suspense autour de ce personnage ambivalent.
Un héros qui soigne… mais qui cache ses propres démons
Au fil de l’intrigue, le psychiatre révèle des zones d’ombre : son identité pourrait ne pas être celle qu’il prétend, et ses nuits sont consacrées au déchiffrage d’un carnet crypté. Ces éléments nourrissent le mystère et invitent le spectateur à s’interroger sur ses motivations profondes. Entre troubles intérieurs et flair exceptionnel, Olivier Rimbaud brouille la frontière entre lumière et opacité, donnant au récit une tension constante.
Une collaboration naturelle avec Josée Dayan

Pour David Hallyday, accepter ce premier rôle n’a pas été une hésitation. Après son passage dans Capitaine Marleau, Josée Dayan lui propose de devenir le visage d’une nouvelle série policière. Il souligne combien cette réalisatrice, forte de plus de 150 œuvres, représente un pilier du paysage audiovisuel. Travailler à ses côtés relevait presque de l’évidence, tant leur première collaboration avait été concluante. Ensemble, ils ont façonné ce projet durant un an et demi pour en affiner chaque détail.
La dualité du personnage, un défi séduisant pour l’acteur
Ce qui a immédiatement captivé le comédien, c’est la dualité d’Olivier Rimbaud : à la fois thérapeute dévoué et profiler hors pair, appelé sur des affaires non résolues. Cette double casquette alimente des scènes intenses et une narration qui mêle rigueur psychologique et tension criminelle. Pour Hallyday, incarner cet homme insaisissable a représenté un véritable terrain de jeu, où l’ambiguïté devient un moteur dramatique.
Une préparation physique indispensable pour les scènes d’action

L’acteur confie avoir dû suivre un entraînement spécifique, notamment pour une scène de combat particulièrement technique. Encadré par Samuel Mercer, qui interprète un adversaire déterminé à éliminer son personnage, il a répété de nombreuses fois une chorégraphie exigeante, mêlant précision et endurance. Les douleurs n’ont pas manqué, mais Hallyday décrit ce tournage comme l’un des plus stimulants de sa carrière récente, tant l’intensité servait la crédibilité du rôle.
Vers une série de téléfilms appelée à grandir
Face au potentiel narratif du personnage et à l’intérêt de France 2, d’autres volets sont déjà en cours d’écriture. David Hallyday se dit prêt à poursuivre l’aventure, affirmant son enthousiasme pour cette nouvelle direction artistique. Le projet pourrait donc se transformer en saga policière récurrente, portée par un héros aussi fascinant que trouble. Une perspective qui confirme l’ambition du tandem Dayan-Hallyday d’inscrire Ardennes dans la durée.






