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Après le décès du pape François, la prophétie de Saint Malachie qui annonce la fin du monde en 2027 refait surface

Alors que le monde pleure la disparition du pape François, une ancienne prophétie vieille de neuf siècles refait surface, ravivant fantasmes et inquiétudes.

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Selon le mystérieux texte de Saint Malachie, François serait le dernier souverain pontife avant la destruction de Rome et le Jugement dernier… Une interprétation troublante qui divise experts et fidèles.

La mort du pape François, survenue ce lundi 21 avril 2025 au Vatican à l’âge de 88 ans, ne marque pas seulement la fin d’un pontificat atypique. Elle réveille une inquiétude profondément enracinée dans l’imaginaire religieux : celle d’une fin du monde imminente. Car pour certains croyants et passionnés d’ésotérisme, la disparition du premier pape argentin coïnciderait avec l’ultime prédiction de la prophétie de Saint Malachie.

Une prophétie ancienne, mystérieuse et chargée de symboles

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Rédigée en latin au XIIe siècle et attribuée à l’archevêque irlandais Malachie d’Armagh, cette prophétie énumère 112 devises censées désigner les papes successifs. La dernière évoque un certain « Pierre le Romain », guide spirituel qui conduirait l’Église à travers d’immenses épreuves avant la chute de Rome. Le texte annonce alors l’intervention du « terrible Juge » — une allusion directe au Jugement dernier.

Une coïncidence troublante : François serait-il « Pierre le Romain » ?

La prophétie aurait pu rester lettre morte. Mais certains exégètes y voient une étrange concordance avec l’époque actuelle. Le pape François aurait gouverné en pleine période de tribulations mondiales : pandémie de Covid, conflits en Ukraine et au Moyen-Orient, crise migratoire, divisions religieuses. Autant de tourments qui, selon les partisans de l’interprétation apocalyptique, correspondent aux signes avant-coureurs de la fin prophétisée.

2027 : une date fatidique pour la fin du monde ?

L’un des éléments les plus déroutants reste la date évoquée. D’après une lecture alarmiste, le texte annoncerait la fin du monde pour 2027, soit deux ans après la mort de François. Cette précision alimente les peurs et relance les débats sur la valeur prédictive du texte. Pour certains croyants, le compte à rebours aurait déjà commencé.

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Une origine contestée par les historiens et théologiens

Mais au-delà de l’émotion suscitée, les chercheurs restent prudents. De nombreux experts estiment que la prophétie est une fabrication tardive. Rendue publique à la fin du XVIe siècle par le moine bénédictin Arnold Wion, elle décrit avec une exactitude frappante les papes… jusqu’en 1590, avant que les prédictions ne deviennent floues voire incohérentes.

Ce détail intrigue les historiens. Ils suggèrent que le texte aurait été forgé pour favoriser un candidat au trône pontifical : le cardinal Girolamo Simoncelli. Ce dernier, proche du pape Sixte V, ne fut finalement pas élu. Les devises postérieures à cette date manquent de clarté, renforçant l’idée d’un montage opportuniste.

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Du côté de l’Église, la réponse est claire. De nombreux théologiens catholiques rappellent une citation clé de l’Évangile selon Matthieu : « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait… si ce n’est le Père » (24:36). Autrement dit, aucune prophétie humaine ne peut prétendre connaître le moment exact de la fin du monde.

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