Apolline de Malherbe « face à Pascal Praud »: la star de BFMTV prête à la bagarre, elle ne baisse pas la garde
Depuis près de deux décennies, elle est l’un des visages les plus familiers de l’information du matin.
Apolline de Malherbe a su imposer un style, une rigueur et une ténacité qui lui valent aujourd’hui la confiance renouvelée du groupe RMC-BFM. Un parcours exemplaire nourri de passion, de liberté et de défis assumés. Voilà près de vingt ans qu’Apolline de Malherbe trace sa route au sein du groupe RMC-BFM, en enchaînant les rôles avec une constance remarquable. D’abord engagée aux côtés de Christophe Barbier, elle a exploré tous les formats : production, grand reportage à l’étranger, éditorial, avant d’endosser la lourde responsabilité de la matinale, devenue « Apolline Matin ». Cette trajectoire ascendante n’est pas le fruit du hasard, mais celui d’un engagement sans faille envers une information exigeante.
Une reconduction sous le signe de la reconnaissance
Lors de son passage dans l’émission Quelle Époque !, le samedi 10 mai 2025, la journaliste n’a pas caché sa satisfaction : « Je suis très heureuse […] je ne m’ennuie jamais », a-t-elle confié, visiblement émue par le renouvellement de sa mission pour la saison 2025-2026. Une marque de confiance qui vient récompenser une présence constante et une capacité à affronter, chaque matin, l’actualité sous toutes ses coutures.
Face à Pascal Praud : un défi accepté avec aplomb
La matinale n’étant pas son seul terrain de jeu, Apolline de Malherbe s’est aussi vue confier une autre mission stratégique : occuper la tranche de 9h à 10h, face à Pascal Praud, l’un des visages forts de la concurrence. Un positionnement audacieux que Léa Salamé a souligné avec admiration lors de leur échange : « Parce que c’était pas assez… ils vous ont envoyée face à Pascal Praud ! » Loin de se dérober, Apolline a répondu avec assurance : « C’est une très belle marque de confiance. Je suis un bon soldat ». Son goût pour le débat n’est plus à prouver, et elle le revendique sans détour.
Un espace de liberté rare dans le paysage médiatique
Interrogée sur l’origine de ce virage stratégique, la journaliste a tenu à souligner un élément essentiel de son épanouissement professionnel : la liberté de ton et d’action que lui accorde sa rédaction. « On est toujours très libre et ils m’ont laissé très libre », a-t-elle insisté, ajoutant : « J’aime le combat, je me suis rarement défaussée. » Cette liberté éditoriale, qu’elle qualifie d’« espace », semble être la clef de son endurance dans un paysage médiatique de plus en plus polarisé.
Une reconnaissance interne et stratégique
Ce climat de confiance, Apolline de Malherbe le doit à plusieurs figures du groupe RMC-BFM, notamment Jean-Philippe Baille et Fabien Namias, directeurs respectivement de l’information et du groupe. Mais elle n’oublie pas non plus celui qui, récemment, lui a offert « une très belle chance » : Rodolphe Saadé, président du groupe CMA CGM, propriétaire de BFM, qui aurait été particulièrement sensible à sa carrière internationale.
L’expérience internationale, atout décisif
La première impression laissée par la journaliste à Rodolphe Saadé a été marquée par son expérience de terrain à l’international. « Ce que j’ai aimé, c’est que vous ayez été correspondante à l’étranger », lui a-t-il confié dès leur première rencontre. Apolline de Malherbe a notamment couvert les élections présidentielles aux États-Unis, un exercice emblématique de journalisme politique sur le terrain, avant de s’envoler plus récemment à Rome pour relayer les moments historiques du conclave, après le décès du pape François. Autant d’expériences qui nourrissent une vision du monde, une densité d’analyse et une crédibilité saluées par sa hiérarchie.