Amélie Oudéa-Castéra enfonce le clou sur l’affaire Aya Nakamura : “Elle doit être respectée”
Dans la lumière douce d’un matin d’avril, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, s’est exprimée avec conviction lors de son passage dans l’émission « Bonjour! » sur TF1.
Sa voix portait non seulement le respect mais aussi une défense ardente d’Aya Nakamura, cette étoile de la chanson française dont le nom est aujourd’hui murmuré dans les couloirs du pouvoir comme sur les lèvres des jeunes dansant au rythme de ses tubes.
Amélie Oudéa-Castéra, avec une assurance mesurée, a clarifié les contours de son intervention. Elle a précisé ne pas jouer un rôle direct dans les décisions artistiques des Jeux Olympiques de Paris, prévus pour le 26 juillet.
« Ces décisions relèvent de la compétence exclusive de Thomas Jolly, le directeur artistique, » a-t-elle expliqué, marquant une séparation claire entre son mandat et l’organisation événementielle proprement dite.
Pourtant, son engagement envers Aya Nakamura transcende ces délimitations. « Il est impératif de prendre position contre les agressions raciales dont elle a été la cible, des attaques révoltantes qui n’ont pas leur place dans notre société, » a-t-elle affirmé avec fermeté.
L’artiste, selon la ministre, incarne une figure incontournable du paysage musical, dont l’influence se fait sentir bien au-delà des frontières de la France, touchant des millions de personnes avec sa musique vibrant au cœur de la nuit.
L’éventualité de la participation d’Aya Nakamura aux Jeux Olympiques reste enveloppée de mystère, avec une décision attendue qui, selon la ministre, sera révélée « en son temps par les canaux appropriés. »
C’est une attente chargée d’anticipation, non seulement pour les fans de l’artiste mais pour tous ceux qui voient en elle un symbole de la diversité et de la modernité de la France.
Amélie Oudéa-Castéra a également réitéré son admiration pour la chanteuse lors d’une apparition antérieure sur l’émission « C à vous », où elle avait publiquement soutenu Aya face à des critiques acerbes majoritairement émanant de l’extrême droite.
Par ailleurs, le Président Emmanuel Macron lui-même n’a pas hésité à défendre l’artiste lors d’une interview récente sur BFMTV, qualifiant les attaques à son encontre de « profondément racistes » et affirmant sans détour : « Elle mérite amplement sa place lors de la cérémonie d’ouverture ou de clôture des Jeux. »
