Alain Gillot-Pétré mort tragiquement : ce dernier vœu que sa veuve peine à réaliser
Alain Gillot-Pétré, une figure emblématique de la météorologie en France, nous a quittés le 31 décembre 1999 à seulement 49 ans, après une lutte contre le cancer.
Au cours de sa carrière, il a marqué les esprits par sa présence sur les écrans de TF1 puis de France 2, où il a présenté la météo pendant dix-huit ans.
Le journaliste aurait célébré son 73ème anniversaire ce vendredi 16 juin, et il reste célèbre non seulement pour sa carrière mais aussi pour sa passion peu commune pour les cyclones.
Un dernier souhait extraordinaire
Alain Gillot-Pétré était non seulement captivé par les phénomènes météorologiques, mais il avait également un lien particulier avec la Guadeloupe, île où il envisageait de se retirer.
Dans un geste qui témoigne de cette passion, il avait exprimé dans son testament le souhait que ses cendres soient dispersées durant un ouragan de force 5 sur cette île.
Cependant, depuis son décès, aucun cyclone de cette magnitude n’a frappé la région, laissant sa dernière volonté inaccomplie.
Une attente sans fin
Marie-Claude, la veuve de Gillot-Pétré, face à une attente prolongée, a exprimé lors d’une interview en 2015 à France dimanche combien cette requête était difficile à réaliser.
Elle a révélé que l’urne contenant les cendres de son défunt mari était toujours chez un ami en Guadeloupe, attendant l’éventualité d’un ouragan suffisamment puissant.
Elle a souligné avec une pointe de regret que son mari « avait placé la barre très haut », rendant l’opération compliquée voire périlleuse.
Un amour profond pour les cyclones et la Guadeloupe
Lors de la même interview, Marie-Claude a également partagé des anecdotes sur l’enthousiasme d’Alain pour les cyclones et son attachement à la Guadeloupe.
Il avait une fois déclaré affectueusement se sentir « un nègre blanc » en référence à son amour pour l’île. Sa fascination pour les ouragans était telle qu’il avait pris des mesures extrêmes pour les étudier, y compris s’attacher à un arbre pendant un ouragan et voler dans l’œil d’un cyclone à bord d’un avion militaire américain.
Ces récits illustrent non seulement son engagement envers son métier mais aussi son désir d’expérimenter directement les forces de la nature qu’il chérissait tant.
