Dans le tourbillon de la vie d’Alain Delon, une figure émerge avec force : Hiromi Rollin. Elle a longtemps été le phare dans la tempête, la gardienne vigilante de son quotidien.

Leur séparation n’est pas juste une page tournée ; c’est un chapitre entier qui s’efface, laissant derrière lui un vide incommensurable. Bernard Pascuito, témoin privilégié de cette épopée humaine, partage ses observations, ses réflexions sur cette transition délicate.

Depuis l’été dernier, depuis que Hiromi a dû quitter Douchy, un ballet incessant d’infirmiers se déploie autour de Delon. Ils viennent, ils partent, rebutés par les tempêtes émotionnelles de l’acteur. Une suite interminable de visages, de noms, mais personne ne parvient à ancrer sa présence, à braver l’orage Delon.

Hiromi, elle, se remémore ces années à Douchy, ce projet de mariage qui semblait prendre corps. Son départ a fissuré quelque chose d’essentiel chez Delon.

Les enfants de l’icône du cinéma français s’affrontent, se débattent dans des querelles, tandis que leur père semble se dissoudre dans une mélancolie profonde, dans une solitude imposée.