Affaire Emile, 2 ans, au Vernet : cette pensée morbide qui a traversé la randonneuse qui a retrouvé son crâne
Il y a six mois, une découverte choquante a été faite par une randonneuse du Haut-Vernet, qui est tombée par hasard sur les ossements d’un petit garçon pendant une promenade dans les chemins reculés. Ce récit, à la fois poignant et sinistre, nous est rapporté par Sadia, la protagoniste de cette histoire, qui a partagé son expérience avec une émotion palpable.
Une Rencontre Macabre
Au cœur des Alpes-de-Haute-Provence, une balade solitaire a pris une tournure inattendue pour Sadia, une habituée des randonnées dans cette région pittoresque. Lors d’une de ses excursions, son regard s’est arrêté sur un objet inattendu qui s’est avéré être les ossements humains d’un enfant. Cette découverte macabre a marqué le début d’une épreuve personnelle et d’une série d’événements qui suivraient.
Le Choc de la Découverte
Le 16 août dernier, Sadia a révélé lors d’une entrevue avec La Provence qu’elle avait toujours craint de faire une telle découverte lors de ses nombreuses randonnées. « Il ne faudrait pas que tu trouves ce petit, » pensait-elle, ironiquement prévoyant l’horreur qu’elle rencontrerait. Lorsqu’elle a trouvé le crâne d’Émile Soleil, un enfant disparu au début des vacances dans le hameau de Haut-Vernet, elle a immédiatement su à qui il appartenait.
Une Décision Courageuse
Face à la découverte et aux conditions météorologiques défavorables, Sadia a pris la décision instinctive de ramener le crâne à la gendarmerie, malgré l’absence de moyen de communication et le risque de perdre son chemin. « J’ai jugé bon qu’il fallait que je ramasse ce petit crâne, » a-t-elle expliqué, soulignant les difficultés imposées par la pluie et le vent. Ce geste, bien que troublant, était motivé par la volonté d’aider la justice à faire un pas en avant dans l’enquête.
Une Résolution Inébranlable
Après avoir remis le crâne aux autorités, Sadia s’est retrouvée face à ses propres émotions et à la gravité de son acte. Elle affirme avec conviction avoir agi « en mon âme et conscience, un point c’est tout. » Ce témoignage met en lumière non seulement l’impact psychologique de sa découverte mais aussi son intégrité face à une situation extraordinaire. Elle reste convaincue que son intervention était nécessaire pour permettre aux enquêteurs de progresser dans leur recherche de vérité et de justice pour le petit Émile.