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Affaire du petit Émile : coup de théâtre 2 ans et demi après sa disparition, « l’enquête avance »

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Deux ans et demi après la disparition du petit Émile au Haut-Vernet, l’enquête, longtemps freinée par l’absence de preuves tangibles, connaît une inflexion notable.

Les gendarmes s’appuient désormais sur un témoignage précis, susceptible d’éclairer les dernières minutes de l’enfant et de redonner une cohérence à une chronologie restée jusqu’ici incertaine.

Depuis l’été 2023, la disparition d’Émile, âgé de deux ans et demi, hante le petit hameau du Haut-Vernet et bouleverse l’opinion publique. Pendant des mois, les investigations se sont heurtées à un mur de silence et d’hypothèses contradictoires, malgré un déploiement important de moyens humains et techniques. Les recherches de terrain, les battues et les auditions n’avaient pas permis d’établir avec certitude ce qui s’était réellement passé ce 8 juillet. Aujourd’hui, un élément précis attire toute l’attention des enquêteurs et redéfinit l’axe de travail.

Le témoignage clé d’un habitant du hameau

Selon des informations révélées par Le Parisien et reprises par Midi Libre, les gendarmes concentrent désormais leurs efforts sur la parole d’un témoin identifié comme le dernier à avoir vu Émile vivant. Il s’agit d’un habitant du hameau, âgé d’une soixantaine d’années, qui affirme avoir aperçu le petit garçon seul, vêtu d’un tee-shirt jaune, marchant dans une ruelle en pente. La scène se serait déroulée en fin d’après-midi, aux alentours de 17 h 15. Un détail d’apparence anodine, mais crucial dans une affaire où chaque minute peut peser lourd.

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Une chronologie reconstituée minute par minute

Le témoin explique ne pas avoir suivi précisément le parcours de l’enfant, la configuration des lieux et les habitations bordant la rue limitant sa visibilité. Les enquêteurs tentent désormais de reconstituer le fil des événements à quelques minutes près, conscients que de légers décalages horaires peuvent modifier radicalement la compréhension des faits. La section de recherches de Marseille n’exclut pas une marge d’erreur de deux ou trois minutes, un intervalle infime mais déterminant dans ce type de dossier. Durant ce laps de temps, plusieurs membres de la famille d’Émile se trouvaient également dans le secteur, sans toutefois déclarer l’avoir croisé.

Les zones d’ombre autour des déplacements familiaux

L’enquête a toutefois permis de mettre en lumière certains déplacements précis. Philippe Vedovini, le grand-père de l’enfant, aurait été vu dans la même rue peu après le passage du témoin, avant d’être suivi par deux de ses enfants, Maximin et Marthe, alors âgés de 16 et 18 ans. Tous trois affirment avoir recherché Émile, mais de manière brève et peu approfondie. Ce point interroge les enquêteurs, qui peinent à comprendre ce qui s’est déroulé durant un intervalle clé estimé entre sept et dix minutes, entre la descente du grand-père et son retour.

Un intervalle de temps qui intrigue les enquêteurs

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Ce créneau temporel reste l’un des grands mystères du dossier. Aucun témoin direct ne peut affirmer ce qu’a fait Philippe Vedovini durant ces minutes cruciales, même si un voisin dit l’avoir vu remonter la rue vers 17 h 30. Peu après, l’inquiétude gagne la famille. C’est finalement Anne Vedovini, la grand-mère d’Émile, qui se rend à la gendarmerie pour signaler la disparition de l’enfant. Il est alors 18 h 12. À partir de ce moment, l’affaire bascule dans une autre dimension.

La découverte d’ossements relance les hypothèses

Au printemps 2024, la découverte d’ossements dans le secteur provoque un choc et redonne un nouvel élan à l’enquête. Les analyses médico-légales permettent d’écarter certaines pistes, tout en en ouvrant d’autres, bien plus troublantes. Les experts concluent qu’Émile serait décédé à la suite d’un traumatisme facial violent. Une lésion située près du zygomatique droit laisse penser à un coup porté, soit par une main humaine, soit à l’aide d’un objet. Cette conclusion exclut l’hypothèse d’un accident de la circulation.

Une certitude judiciaire, mais toujours pas de mise en examen

Les magistrats chargés du dossier partagent désormais une conviction forte : Émile n’aurait pas quitté le hameau du Haut-Vernet en vie. Plusieurs membres de la famille ont été placés en garde à vue au fil de l’enquête, sans qu’aucune mise en examen ne soit prononcée à ce stade. La prudence reste donc de mise, tant pour les enquêteurs que pour la justice, qui avance pas à pas dans un climat de forte attente médiatique.

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