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Affaire d’Émile : une condamnation liée au grand-père du petit garçon

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Deux ans après la disparition tragique du petit Émile Soleil, la famille du garçon continue de faire face à des accusations infondées. Une femme vient d’être condamnée pour diffamation à l’encontre du grand-père maternel de l’enfant, illustrant la violence des calomnies qui entourent encore cette affaire.

Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné, jeudi 11 septembre, une internaute pour diffamation publique envers Philippe Vedovini, grand-père maternel d’Émile. Sous pseudonyme, elle avait affirmé sur les réseaux sociaux que l’homme était responsable de la disparition de l’enfant et avait usurpé l’identité d’une secrétaire de mairie pour accréditer ses propos. Le tribunal lui a infligé 2 000 euros d’amende, ainsi que 500 euros de dommages et intérêts au profit de Philippe Vedovini et 800 euros pour les frais de justice.

Une famille déjà éprouvée par le drame

Depuis l’été 2023, les proches d’Émile subissent des soupçons incessants, malgré l’absence de preuve. Les grands-parents avaient été placés en garde à vue et entendus par les enquêteurs, mais aucune charge n’a été retenue. La découverte d’ossements au printemps 2024 n’a pas mis fin aux rumeurs. « Nous avons été calomniés sans relâche », ont rappelé des proches de la famille, lassés d’un climat de suspicion entretenu par des internautes.

Des accusations graves et infondées

Outre l’accusation de meurtre, la prévenue avait également insinué que Philippe Vedovini avait commis des attouchements sur des patients et fraudé l’Assurance maladie. Ces affirmations, sans la moindre preuve, ont profondément affecté l’ostéopathe, qui a décidé de déposer plainte. Grâce à une enquête de gendarmerie et au traçage de l’adresse IP, la diffamatrice a été rapidement identifiée et déférée devant la justice.

Une affaire qui interroge sur les dérives en ligne

Ce jugement rappelle les dangers de la diffamation sur les réseaux sociaux et le poids des accusations anonymes, surtout dans des affaires médiatisées. Pour la famille d’Émile, déjà meurtrie par la perte de l’enfant et un acharnement médiatique prolongé, cette condamnation représente un pas vers la reconnaissance du préjudice subi. Elle souligne aussi la nécessité d’une vigilance accrue face aux rumeurs qui peuvent ruiner des réputations sans fondement.

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