À Paris, ses voisins pleurent Françoise Hardy : « Elle était simple, elle nous faisait tout le temps des compliments »
Dans le paisible XVIe arrondissement de Paris, la disparition de Françoise Hardy laisse une empreinte de tristesse parmi les résidents de son immeuble, situé boulevard Suchet.
La nouvelle de la mort de l’icône yé-yé à l’âge de 80 ans a provoqué un choc parmi ses voisins, même si beaucoup avouent ne pas l’avoir connue intimement.
Une Figure du Quartier
Une résidente, touchée par le décès, exprime sa tristesse en revenant du marché, l’émotion perceptible dans sa voix : « Quand j’ai appris la nouvelle, ça m’a fait un choc. »
Françoise Hardy, malgré son statut de célébrité, était perçue comme une présence discrète dans le quartier. « Je l’ai vue quelques fois, toujours avec son long manteau noir. Elle marchait doucement, elle était affaiblie, » partage Josiane, une autre résidente.
Une Proximité Polie Mais Distante
Les interactions entre Françoise Hardy et ses voisins semblent avoir été courtoises mais réservées. « On ne la connaissait pas intimement », explique Serge, un voisin septuagénaire.
Un autre résident la décrit comme « très sympathique, adorable avec les voisins. Elle était simple, elle faisait des compliments. »
Toutefois, Josiane nuance cette image : « Elle ne parlait pas avec tout le monde. Elle disait bonjour par politesse. Ce n’était pas le genre à vouloir discuter. »
Les Derniers Jours
L’état de santé de Françoise Hardy était un secret de polichinelle parmi les habitants de l’immeuble. « Deux semaines avant la mort de la chanteuse, elle a croisé Jacques Dutronc qui entrait dans l’immeuble : ‘Ce n’était pas bon signe’, » se souvient Josiane.
Les voisins étaient conscients que ses apparitions se faisaient de plus en plus rares. « Tout le monde savait que ça allait arriver. Ça fait quelque temps qu’on ne la voyait plus, » confirme Serge.
Un Héritage Musical Apprécié
Malgré la distance sociale maintenue par Françoise, son héritage musical résonne fortement avec les résidents. « C’est comme Johnny ou Sylvie Vartan, » ajoute Josiane, soulignant l’impact de Françoise Hardy sur sa génération.
La tristesse de voir une telle figure partir est palpable, surtout lorsqu’on considère son désir de finir ses jours sans souffrance. « Je crois que son but, c’était de partir le plus tôt possible. C’est dommage de penser à ça, » conclut Josiane.
Dans l’ensemble, la communauté garde un souvenir respectueux de Françoise Hardy, une voisine qui a marqué le quartier par sa présence discrète et son courage face à la maladie.
Son départ est ressenti comme la perte d’une partie de l’âme du quartier, un témoignage de la profondeur de son influence bien au-delà de la scène musicale.
