15 49.0138 8.38624 1 1 10000 1 https://fr.housetherapie.com 300
Publicité:
Publicité:

À 10 ans, elle réussit à vendre ses poules pour 1900€, mais sa banque lui confisque ses gains : « J’ai mérité cet argent »

Publicité:

Le parcours étonnant d’une fillette de 10 ans, devenue éleveuse de poulets par passion avant de se heurter à une banque inflexible, illustre à quel point une initiative enfantine peut se transformer en combat administratif. Entre fierté familiale, succès inattendu et injustice financière, l’histoire de Kinley Maner dévoile une leçon de persévérance.

Tout commence dans la campagne d’Arizona, où Kinley Maner découvre l’élevage de poulets. Pour elle, la démarche n’avait rien de stratégique : elle voulait simplement s’occuper de ces animaux “mignons”, raconte-t-elle. Encouragée par son père, elle apprend rapidement la discipline qu’exige l’élevage, entre soins quotidiens et préparation pour la foire du comté. Là, elle présente fièrement ses six poulets, avant de les mettre aux enchères. La surprise est totale : ils s’arrachent pour 1.900 euros, un montant inespéré pour une éleveuse aussi jeune.

Le début d’un cauchemar administratif

Mais l’euphorie retombe brutalement lorsque le chèque rédigé à son nom est déposé à la Chase Bank. La banque juge le paiement suspect et décide de geler le compte, estimant que le numéro de l’association émettrice est inactif. Pour la famille, c’est l’incompréhension totale : l’opération n’avait rien de compliqué. La mère, Kalli Maner, passe des heures au téléphone, tandis que l’homme ayant émis le chèque se rend à la banque à trois reprises, en vain. Les employés refusent toute vérification autre que le numéro déclaré hors service, plongeant la famille dans une impasse kafkaïenne.

Publicité:

Une injustice qui dure un an

Pendant près d’un an, Kinley reste privée du fruit de son travail. La fillette, habituellement patiente, finit par exprimer sa colère, rappelant qu’elle avait “mérité cet argent”. Ses parents, eux, dénoncent une injustice criante et choisissent de médiatiser l’affaire auprès de la chaîne KPHO. Cette démarche porte ses fruits : la banque, confrontée à la pression publique, présente ses excuses et débloque enfin les fonds.

Le soulagement d’une enfant et un projet qui se poursuit

Lorsque l’argent arrive enfin sur son compte, Kinley ne cache pas sa surprise et sa joie. Une partie sera placée dans son fonds universitaire, mais elle envisage également quelques achats personnels, signe qu’elle retrouve enfin la maîtrise de ses efforts. Ce dénouement rappelle combien la détermination d’une famille peut infléchir une institution récalcitrante et redonner justice à une enfant entreprenante.

Le cadre strict pour le travail des mineurs en France

Si cette histoire se déroule aux États-Unis, elle permet aussi d’observer ce qu’impliquerait une situation similaire en France. Le pays encadre strictement le travail des mineurs : avant 16 ans, seules des activités limitées et réglementées sont autorisées, notamment durant les vacances ou dans le cadre du spectacle. Les revenus appartenant à un enfant doivent être gérés avec prudence par les parents, sans possibilité d’en disposer librement. Une partie des gains des enfants artistes est d’ailleurs bloquée à la Caisse des dépôts jusqu’à leur majorité, afin de protéger leur avenir financier.

Publicité:

Publicité:

Merci pour le partage!