Oscar Sisto, reconnu pour son rôle déterminant dans la formation des jeunes talents au sein de la « Star Academy », s’est récemment ouvert sur une période sombre de sa vie, loin des feux de la rampe, marquée par une détention et des épreuves douloureuses. C’est au cours de l’émission « Chez Jordan » diffusée le 4 avril 2024 sur C8 que l’ancien professeur de théâtre a choisi de briser le silence sur ces moments difficiles.

Un parcours marqué par la lutte et la résistance

Dès sa jeunesse, Oscar Sisto s’est illustré par son engagement politique et artistique en Argentine, son pays natal. À seulement 17 ans, il se retrouve emprisonné en raison de ses actions militantes contre la dictature de l’époque, lutte dans laquelle il s’impliquait en parallèle de ses études d’architecture et de son appartenance à une troupe de théâtre. Ce combat pour la liberté d’expression, contre la censure des livres et des œuvres musicales, l’a conduit à affronter des dangers considérables, symbolisant une forme de résistance culturelle face à l’oppression.

Une détention jalonnée d’épreuves

La période de détention d’Oscar Sisto fut émaillée d’actes de torture, une épreuve qui, bien que n’ayant pas duré « longtemps », fut suffisamment marquante pour en garder un souvenir indélébile. L’intensité des violences subies avait pour objectif de réprimer et de museler les voix dissidentes. Malgré la gravité de ces expériences, c’est grâce à sa jeunesse et à un contexte favorable qu’il parvient finalement à être libéré.

L’exil comme issue

Suite à ces événements traumatisants, Oscar Sisto décide de quitter l’Argentine pour la France, cherchant refuge et sécurité loin de l’instabilité politique de son pays d’origine. Cette fuite, perçue comme une nécessité pour sa survie, marque le début d’une nouvelle vie en Europe, où il allait plus tard s’illustrer en tant que professeur de théâtre et contribuer à l’éducation artistique de nombreuses générations.

Un témoignage empreint de pudeur

Malgré la gravité de son histoire, Oscar Sisto fait preuve d’une grande modestie dans son récit, mettant en avant son désir de ne pas instrumentaliser son passé à des fins personnelles. Conscient des épreuves bien plus sévères vécues par d’autres, il exprime une discrétion et une réserve quant à son expérience, soulignant l’importance de la mémoire collective sur les histoires individuelles.

Son intervention dans « Chez Jordan » offre ainsi un rare aperçu de la complexité de son parcours, tout en mettant en lumière sa force de caractère et son engagement indéfectible en faveur de la liberté et de l’expression artistique.