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« On n’est pas autistes » : Jean-Pierre Farandou, ministre du Travail, dérape et choque en direct

À peine nommé ministre du Travail et des Solidarités, Jean-Pierre Farandou s’est retrouvé au cœur d’une vive polémique.

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Une phrase maladroite, prononcée en direct face à Léa Salamé, a provoqué une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, ternissant dès ses débuts l’image du nouveau gouvernement Lecornu II. Après la reconduction de Sébastien Lecornu à Matignon, le gouvernement a fait peau neuve tout en conservant quelques figures clés comme Gérald Darmanin et Rachida Dati. Parmi les nouvelles recrues, Jean-Pierre Farandou, ex-président de la SNCF, a hérité d’un portefeuille sensible : le Travail et les Solidarités.
Originaire de Bordeaux, ce haut dirigeant de 68 ans connaît bien les rouages de l’entreprise publique, où il a gravi tous les échelons depuis 1981. Sa nomination a d’abord été saluée : Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, y a vu « un bon signal » pour le dialogue social, rappelant leurs négociations réussies sur la pénibilité à la SNCF.

Une phrase malheureuse qui choque l’opinion

Mais à peine installé, le nouveau ministre a vu son image basculer. Invité du journal de 20 heures de France 2, Jean-Pierre Farandou a voulu défendre la suspension temporaire de la réforme des retraites jusqu’en 2028. « Une réforme est nécessaire », a-t-il déclaré, avant d’expliquer : « Le problème avec notre système par répartition, c’est que les actifs payent pour les retraités. Il faut qu’on travaille plus. »
Puis est venue la phrase de trop : « Mais on n’est pas sourds, on n’est pas autistes, on voit bien qu’elle passe mal cette réforme. »
L’expression a immédiatement déclenché un tollé, jugée méprisante envers les personnes autistes. En quelques minutes, la séquence s’est répandue sur les réseaux sociaux, provoquant une avalanche de critiques.

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Mea culpa du ministre sur les réseaux sociaux

Conscient de la portée de ses propos, Jean-Pierre Farandou a tenté d’éteindre l’incendie dès le soir même. Sur X (anciennement Twitter), il a publié un message d’excuse :

« En utilisant le terme d’autiste, mes propos ont blessé et ce n’était pas mon intention. J’en suis sincèrement désolé et je présente mes excuses. »
Mais le mal était fait. Sous sa publication, les internautes ont exprimé leur indignation : « Ce monsieur est handiphobe ? Honteux ! », « 1er jour ministre, 1re boulette », ou encore « Il doit démissionner immédiatement ». D’autres ont dénoncé un « manque d’empathie » et une communication « catastrophique » pour un responsable fraîchement nommé.

Une première bourde qui fragilise sa position

Ce faux pas intervient alors que le gouvernement Lecornu II peine encore à convaincre. Cette polémique renforce l’impression d’un exécutif fragilisé, peinant à maîtriser sa communication, et relance le débat sur le choix des mots dans l’espace public.
Pour l’heure, le ministre conserve le soutien de Matignon, mais son erreur pourrait peser lourd dans les semaines à venir, au moment où il doit incarner la concertation sociale et l’écoute du monde du travail.

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