Sandrine Rousseau révèle au grand jour les messages de menace qu’elle reçoit tous les jours
Mardi 16 avril 2024, la députée écologiste Sandrine Rousseau s’est confiée à Paul Larrouturou de TF1Info sur le harcèlement dont elle est victime depuis de nombreuses années. Durant cette discussion, elle a partagé des lettres et messages venant des réseaux sociaux où elle est menacée de mort et de viol de manière alarmante.
« Encore aujourd’hui, en 2024, nous n’acceptons pas que les femmes soient au pouvoir et qu’elles demandent le pouvoir, » a-t-elle déclaré, soulignant la brutalité du harcèlement qu’elle subit quotidiennement.
Sandrine Rousseau a entamé sa carrière chez Europe Écologie Les Verts il y a quinze ans, et elle décrit cette période comme marquée par une violence persistante à son encontre. Elle a lu des menaces effrayantes à haute voix, face à la caméra, révélant l’ampleur du problème.
Ces menaces incluent des avertissements de violence physique extrême et de harcèlement constant, qui l’ont poussée à une vigilance constante dans sa vie quotidienne. « Aujourd’hui je ne marche plus jamais dans la rue sans être en hyper vigilance », a-t-elle partagé, décrivant son sentiment d’insécurité omniprésent.
En dépit de cette pression énorme, Sandrine Rousseau reste déterminée à continuer ses combats politiques, motivée par le désir de soutenir et d’inspirer les jeunes filles qui subissent du cyberharcèlement. « Non seulement vous n’êtes pas seules, mais si aujourd’hui, je parle, c’est pour vous, » a-t-elle exprimé, espérant que sa voix contribue à améliorer la situation de celles qui souffrent en silence.
La députée est consciente que ses positions politiques peuvent susciter des désaccords, mais elle insiste sur le fait que le débat doit rester dans le cadre du respect mutuel et des lois.
« Ce que vous n’avez pas le droit de faire, c’est de faire des menaces, d’avoir des propos sexistes, » a-t-elle rappelé, soulignant les limites que la loi impose à la liberté d’expression. Sa lutte contre le harcèlement met en lumière un problème de société plus large, celui du refus d’accepter des femmes puissantes et expressives dans des rôles de leadership.
