53 ans après, l’ex-mari de Catherine Deneuve balance : « Elle aimait les blagues salaces »
Icône intemporelle du cinéma français, Catherine Deneuve traverse les décennies avec une grâce et une intensité rares.
À 81 ans, l’actrice continue de fasciner autant par sa carrière que par les chapitres, parfois douloureux, de sa vie personnelle, entre amours passionnés et blessures profondes.
Une étoile révélée dès ses premiers pas au cinéma
C’est en 1957 que Catherine Deneuve fait ses premiers pas devant la caméra dans Les Collégiennes. Dès lors, la jeune actrice ne quittera plus les plateaux de tournage, enchaînant les succès critiques et populaires. De Les Parapluies de Cherbourg, qui remporte la Palme d’Or à Cannes, à Belle de jour, La vie de château ou Peau d’Âne, elle devient la muse d’un cinéma à la fois onirique et audacieux. Aujourd’hui encore, elle reste une figure centrale du septième art, admirée autant pour sa longévité que pour son mystère.
Roger Vadim, l’amour qui laisse une cicatrice
Si sa carrière a été jalonnée de triomphes, la vie sentimentale de Catherine Deneuve a connu ses zones d’ombre. En 1963, elle donne naissance à son fils Christian, fruit de son union avec le réalisateur Roger Vadim, rencontré peu de temps auparavant. Mais cette passion s’effondre sous le poids des infidélités. « Il m’a abandonnée, il m’a trahie, plus exactement », confiait-elle dans un rare moment d’intimité accordé à Télé Loisirs. Cette séparation a marqué un tournant émotionnel fort dans la vie de l’actrice, qui a choisi, ensuite, de suivre sa propre voie.
David Bailey, un mariage inattendu
Deux ans plus tard, en 1965, Catherine Deneuve dit « oui » à David Bailey, un photographe britannique reconnu pour son regard singulier sur la mode et les célébrités. Contrairement à Vadim, elle accepte cette fois de s’unir officiellement, dans une cérémonie atypique. C’est Roman Polanski qui les met en contact, comme l’a raconté Bailey dans Complément d’enquête : « Il m’a dit : vous êtes faits l’un pour l’autre ». Ce lien naît dans un contexte inattendu : une séance photo pour Playboy, organisée sous l’impulsion du célèbre cinéaste.
Une union anticonformiste et une complicité unique
Le mariage ne ressemble en rien aux cérémonies traditionnelles : pas de robe blanche ni de vœux religieux. « J’étais en pull, Catherine portait une robe noire. Mon témoin était Mick Jagger, et le sien, sa sœur Françoise Dorléac », se remémorait David Bailey. Ensemble, ils forment un couple atypique, entre élégance à la française et impertinence britannique. Malgré les différences, l’alchimie opère brièvement, nourrie par un humour commun et un attrait pour la liberté. « Elle fumait beaucoup, parlait mal anglais, mais avait un vrai sens de l’humour. Elle adorait les blagues salaces », confiait-il avec tendresse.