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4 choses à ne jamais dire lors d’un enterrement

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Dans l’épreuve du deuil, les mots que l’on prononce peuvent être des baumes ou des blessures. Avec toute la bonne volonté du monde, il est facile de tomber dans des maladresses qui, au lieu de réconforter, ravivent la douleur. Voici les pièges verbaux à éviter et des alternatives empreintes d’authenticité.

Parmi les expressions toutes faites qui surgissent souvent en période de deuil, celle-ci revient régulièrement. Elle est censée rassurer, mais elle peut vite apparaître comme une injonction à ne plus souffrir. Comme si la douleur n’était pas légitime, comme si la mort devait être acceptée sans résistance.

Or, pour celui qui vient de perdre un être cher, il n’existe pas de « meilleur endroit » que les bras du disparu, sa voix, sa présence. Cette formule peut même donner l’impression que le ressenti du deuil est nié ou minimisé.

👉 À dire plutôt : « Je suis vraiment désolé·e. Je pense fort à toi. Je suis là si tu as besoin. »
Ces mots simples, sans chercher à expliquer, disent l’essentiel : tu n’es pas seul·e.

« Au moins, il ou elle a eu une belle longue vie » : la durée n’adoucit pas la perte

C’est une remarque fréquemment formulée avec bienveillance, pour relativiser la perte. Pourtant, la douleur d’un deuil ne se mesure pas en années vécues. Même si la disparition d’une personne âgée paraît « prévisible », la peine, elle, reste entière.

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Ce type de propos peut involontairement créer un sentiment de culpabilité : comme si le proche endeuillé n’avait pas le droit de pleurer, comme si son chagrin était démesuré ou déplacé.

👉 À dire plutôt : « Il ou elle a touché beaucoup de vies, et la tienne tout particulièrement. »
Reconnaître la place unique de l’être disparu dans la vie de celui qui reste, c’est valider sa peine.

« Je sais ce que tu ressens » : une appropriation involontaire de la douleur

Ceux qui ont eux-mêmes traversé un deuil peuvent penser que partager leur expérience est une manière d’aider. Mais en affirmant « je sais ce que tu ressens », on risque de faire passer son propre vécu avant celui de l’autre. Or chaque perte est singulière, chaque relation irremplaçable.

Même si l’intention est bonne, cette phrase peut être perçue comme intrusive, voire comme une tentative de comparaison ou de banalisation.

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👉 À dire plutôt : « Je ne peux pas imaginer ta douleur, mais je suis là, si tu as besoin. »
L’écoute sincère vaut mieux que l’identification hâtive. Être présent, c’est déjà beaucoup.

« Tout arrive pour une raison » : une phrase qui rationalise l’insupportable

Derrière cette affirmation se cache souvent un besoin de sens, de cohérence face à l’incompréhensible. Pourtant, dans les premiers temps du deuil, chercher une explication peut paraître violent. Cela revient parfois à dire : « accepte, c’était écrit ».

Ce fatalisme peut sembler détaché, voire insensible, comme si la douleur devait s’effacer au nom d’un ordre supérieur.

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👉 À dire plutôt : « Ce que tu vis est terriblement dur. Je pense à toi. »
Dire l’évidence, sans détour ni philosophie, permet de créer un espace d’accueil pour la souffrance.

Et lorsque les mots manquent…

Il faut parfois accepter que le silence est plus juste que des phrases toutes faites. Un regard bienveillant, une main posée sur l’épaule, une présence discrète mais constante : ces gestes-là réchauffent, soutiennent, apaisent sans heurter.

Nul besoin de parler pour consoler. La sincérité, l’attention et la tendresse sont souvent plus éloquentes que les discours. Dans ces moments où le cœur saigne, ce que l’on attend de l’autre n’est pas une réponse, mais une épaule.

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