Une fillette vi*lée par son grand-père « pendant plusieurs années » met fin à son calvaire en glissant un petit mot dans une boîte aux lettres
En France, un dispositif innovant nommé « Papillons » a été mis en place dans des centaines d’écoles et de lieux périscolaires. Son objectif est de fournir un moyen sûr et anonyme pour les enfants de communiquer des problèmes graves qu’ils pourraient rencontrer.
Les boîtes à lettres « Papillons » encouragent les enfants à écrire ce qu’ils ne parviennent pas à exprimer à voix haute, offrant ainsi une voie de secours cruciale pour ceux en détresse.
Un cas emblématique de sauvetage
« Si tu ne peux pas le dire, écris-le ». C’est le principe fondamental de l’association Les Papillons, qui s’adresse directement aux enfants victimes de violences ou d’abus. Le témoignage poignant de Lily, une fillette de 10 ans, illustre parfaitement l’efficacité de ce système.
Après avoir glissé un message dans la boîte à son école, elle a pu alerter les autorités sur les abus qu’elle subissait de la part de son grand-père.
Impact judiciaire et familial
Grâce à cette révélation faite via la boîte « Papillons », le grand-père de Lily est maintenant en attente de son procès, prévu pour septembre devant la cour criminelle de l’Ain.
Émilie, la mère de Lily, témoigne du rôle crucial joué par cette boîte à lettres: « Cette boîte a sauvé ma fille », confie-t-elle, révélant les horreurs découvertes dans les écrits de sa fille.
Ce cas a non seulement secoué sa famille mais a également permis de découvrir et d’aider d’autres victimes dans l’entourage de Lily.
Appel à une généralisation du dispositif
La tragédie personnelle de Lily et son issue juridique soulignent l’importance de généraliser ce dispositif. Émilie insiste sur le fait que toutes les écoles devraient être équipées de ces boîtes à lettres pour protéger les enfants.
De plus, Laurent Boyet, le président de l’association Les Papillons, rappelle que l’âge moyen des enfants qui utilisent ce service est de 7 à 8 ans, une tranche d’âge qui n’a généralement pas accès à un téléphone pour appeler des aides telles que le 119.
Il est essentiel de fournir à ces enfants un moyen accessible et sécurisé pour signaler les abus.