Une employée des sanitaires de la gare Montparnasse à Paris, travaillant pour la société néerlandaise 2theloo, s’est retrouvée sans emploi soudainement à cause d’un euro.

Le 30 novembre, une pièce fut déposée sur sa table par un passant, qu’elle prit pour un pourboire. Sa direction, cependant, y a vu un vol, menant à son licenciement immédiat.

En service depuis six ans, la travailleuse a toujours cru dans la bonne foi des gestes des voyageurs. Ce jour-là, elle n’imaginait pas qu’un geste aussi banal la priverait de son poste. L’incident, capturé par les caméras de surveillance, a été jugé suffisamment grave par son employeur pour mettre fin à son contrat sans préavis.

La salariée, désemparée, a confié à France 2 : « Pour un euro, ils me jettent. » Selon elle, l’acte était loin d’être malveillant ou prémédité. De plus, elle souligne n’avoir pas reçu les documents nécessaires pour bénéficier des allocations chômage, exacerbant son sentiment d’injustice.

La récurrence de tels licenciements pose question. D’après des reportages, plusieurs cas similaires ont été notés ces derniers mois, mettant en lumière des pratiques qui pourraient être considérées comme disproportionnées par rapport aux faits reprochés.

L’entreprise 2theloo, malgré un chiffre d’affaires annuel avoisinant les 10 millions d’euros et une présence étendue dans une trentaine de gares, se trouve au cœur d’une polémique concernant sa gestion du personnel.

Cette situation révèle les tensions parfois occultées derrière les portes des lieux les plus ordinaires, ici, des sanitaires publics.