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“Un président qui est…” : Laurence Ferrari taille un costard sur-mesure à Emmanuel Macron

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Sur les ondes d’Europe 1, Laurence Ferrari n’a pas mâché ses mots. Entre la défense de son émission « Punchline », un hommage appuyé à Anne-Sophie Lapix et une charge directe contre Emmanuel Macron, la journaliste a livré une intervention sans détour, fidèle à son style direct et engagé.

Laurence Ferrari n’a pas hésité à afficher sa fierté quant au succès de son émission sur CNews. Invitée dans Culture Médias ce mardi 17 juin, elle a souligné la résonance de Punchline auprès du grand public. « Notre succès fait des envieux et des émules », a-t-elle déclaré, en insistant sur le lien fort qui s’est tissé avec les téléspectateurs.

Pour la journaliste, ce succès repose sur une parole directe, en phase avec les préoccupations du terrain. « Les gens qui m’arrêtent dans la rue me disent : ‘merci parce que vous dites la vérité’ », rapporte-t-elle avec conviction. À ses yeux, Punchline capte un malaise diffus que d’autres médias éluderaient, en assumant pleinement une ligne éditoriale tournée vers la « réalité du quotidien ».

Un hommage appuyé à Anne-Sophie Lapix

Interrogée sur le départ d’Anne-Sophie Lapix du 20 Heures de France 2, Laurence Ferrari a tenu à saluer sa consœur avec respect. Elle a rappelé leur parcours croisé — Lapix ayant repris Sept à Huit après elle — et loué son professionnalisme : « C’est une grande journaliste, une grande intervieweuse politique ».

Ferrari n’a pas manqué de souligner la difficulté de tenir sur la durée à un poste aussi exposé. « Elle a tenu huit ans sous la mitraille quotidienne. Moi, je n’ai tenu que quatre », a-t-elle confié dans un élan de sincérité. Pour elle, le choix de quitter le 20h se comprend : « Il y a une vie après le 20 Heures, et on est tellement plus libre ».

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Un message personnel, teinté d’expérience, qui résonne comme un conseil amical à une consœur ayant bravé les mêmes tempêtes.

Une attaque frontale contre Emmanuel Macron

C’est lorsqu’il a été question des récents propos d’Emmanuel Macron que Laurence Ferrari a montré un ton nettement plus offensif. Le président avait critiqué les médias qui, selon lui, « parlent trop de faits divers », au détriment des grands enjeux. Pour Ferrari, ces déclarations relèvent d’un mépris de la réalité : « C’est le symptôme d’un président déconnecté du pays », a-t-elle lancé sans détour.

Elle a pointé l’incompréhension entre les élites politiques et la vie des Français. « Quand on est président, on n’ouvre pas une porte, on ne met pas la main à la poche, on ne vit plus dans la réalité », a-t-elle ajouté, dénonçant une forme d’arrogance institutionnelle. Selon elle, Emmanuel Macron commet une erreur grave en réduisant des drames humains à de simples anecdotes.

« Ce ne sont pas des faits divers, ce sont des faits de société », a-t-elle martelé. Un message fort pour défendre les victimes et les familles frappées par ces tragédies, que l’on aurait, selon elle, trop tendance à invisibiliser au nom de considérations politiques ou médiatiques.

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Entre engagement personnel et positionnement éditorial

La journaliste a aussi glissé quelques éléments plus personnels au fil de l’entretien, notamment sur sa vie privée. Elle a rappelé qu’elle partage la vie du violoniste Renaud Capuçon, tout en montrant qu’elle garde les pieds sur terre malgré sa notoriété. Ces confidences ponctuelles viennent renforcer une image de journaliste engagée mais accessible.

Le passage sur Europe 1 aura ainsi permis à Laurence Ferrari de clarifier son positionnement : celui d’une professionnelle convaincue que le rôle des médias est d’être en prise directe avec les préoccupations des citoyens. En assumant la tonalité très affirmée de Punchline, elle revendique une forme de journalisme de terrain, sans tabou, et qui refuse les silences convenus.

Une posture qui séduit autant qu’elle agace, mais qui, en tout cas, ne laisse personne indifférent.

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