« Un mois à vivre » : Nathalie Marquay frappée par la leucémie, son combat dévoilé
Lorsque la vie bascule brutalement, il faut parfois désobéir à la médecine pour retrouver son propre chemin. Nathalie Marquay, ex-Miss France et femme de convictions, a bravé les pires diagnostics pour suivre son instinct. Contre toute attente, elle a survécu à une leucémie aiguë et réalisé le rêve que l’on pensait perdu : devenir mère.
En 1997, alors qu’elle séjourne en Martinique, Nathalie Marquay ressent les premiers signes d’un malaise inquiétant. Fatigue extrême, fièvre persistante, tension anormalement basse : les symptômes sont là, mais le diagnostic initial évoque simplement une dengue. Ce n’est qu’après l’avis d’un autre spécialiste, plus attentif, qu’un simple test sanguin révèle l’urgence vitale : il ne s’agit pas d’un virus tropical, mais bien d’une leucémie aiguë.
Un pronostic funeste, un retour précipité en métropole
L’ancienne Miss France est rapatriée en urgence dans un hôpital spécialisé à Villejuif, en région parisienne. À son arrivée, les nouvelles sont accablantes : le pronostic vital est engagé, les médecins ne lui donnent que quelques semaines à vivre. Face à ce verdict brutal, une greffe de moelle osseuse est proposée en dernière chance… mais c’est là que Nathalie prend une décision qui va bouleverser sa vie.
Refuser la greffe pour préserver sa fertilité
Contre l’avis des spécialistes et de sa propre famille, elle refuse la greffe. Une décision radicale, motivée par son désir de devenir mère un jour. “On m’a dit que j’étais folle, que je signais mon arrêt de mort”, confiait-elle récemment à France Info. Pourtant, au fond d’elle, une conviction demeure : il existe une autre voie, plus longue, plus difficile, mais qui préservera ce rêve de maternité qu’on lui demande d’abandonner.
Un an d’hospitalisation, une volonté hors norme
Pendant douze mois, Nathalie reste hospitalisée à Villejuif, enchaînant les traitements lourds et les complications. Elle fait face à la douleur, à l’isolement, mais aussi au doute, jour après jour. Et pourtant, elle tient bon. Son instinct, qui lui dictait de refuser la greffe, s’avère juste. Elle finit par guérir, contre toute attente, et sans que sa fertilité ne soit compromise.
L’enfantement de l’espoir : Lou et Tom
Quelques années plus tard, elle donne naissance à deux enfants : Lou en 2002, puis Tom en 2003. Ce sont bien plus que des naissances : ce sont des victoires sur la maladie, sur le destin, sur les injonctions médicales. Elle prouve ainsi qu’on peut survivre, et vivre pleinement, même après une telle épreuve.
Un témoignage pour inspirer, alerter et éveiller
Depuis, Nathalie Marquay partage son histoire avec sincérité et courage. Elle insiste sur l’importance de l’écoute de soi, notamment dans les situations les plus critiques. Son parcours met aussi en lumière les dilemmes déchirants auxquels les malades graves sont confrontés : suivre les protocoles médicaux ou écouter leur cœur. Elle rappelle que la volonté humaine peut déplacer les montagnes, même en pleine tempête.
Une survivante devenue figure de résilience
Son combat contre la leucémie est aujourd’hui un symbole de résilience. Elle incarne la force de celles et ceux qui refusent de se laisser définir par la maladie. En refusant de se résigner, elle a donné une voix à celles et ceux qui doutent, qui ont peur, qui hésitent. Elle est devenue, malgré elle, une source d’espoir.