En mai 202, le corps d’une femme âgée, profondément mutilé et partiellement brûlé, fut découvert sous l’abri d’un poulailler, non loin de son domicile, dans le paisible village des Pins, situé au nord-est d’Angoulême.

Un voisin, alerté par un détail inhabituel, avait fait cette macabre trouvaille. Peu de temps après cette découverte, le petit-fils de la défunte fut convoqué par les autorités.

Initialement entendu comme témoin, il fut rapidement placé en garde à vue. Après avoir nié toute implication, il finit par avouer son crime face à des preuves accablantes.

Son procès pour assassinat s’ouvre ce lundi 6 mai devant la cour d’assises de la Charente.

L’enquête dévoile que les rapports entre le petit-fils et sa grand-mère s’étaient détériorés depuis le décès de son père, survenu au milieu des années 2010. Le chagrin et les conflits autour de l’héritage avaient envenimé leurs échanges.

Ce tragique événement survient un soir où, selon son avocat Me Rachid Rahmani, le jeune homme, sous l’emprise de l’alcool, expérimente une intense « bouffée émotionnelle ».

Venu vandaliser le domicile de sa grand-mère, il la surprend près du poulailler. Paniqué, alcoolisé et poussé par une adrénaline incontrôlable, il commet l’irréparable.

Armé d’une tronçonneuse, déjà utilisée plus tôt pour découper des volets, il assène plusieurs coups mortels au visage et à la tête de sa grand-mère. L’autopsie révèle que le décès est dû à une combinaison de la perte de sang massive et d’une crise cardiaque.

Dans un ultime geste de désespoir pour effacer les traces de son acte, le petit-fils tente de brûler le corps de la défunte. Il risque désormais la réclusion à perpétuité. Le jugement sera rendu le 14 mai.