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Un homme abat 16 arbres chez sa voisine pour dégager la vue de sa maison avant de la vendre

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Une querelle de voisinage comme tant d’autres… en apparence. Mais cette fois, l’affaire prend une tournure inattendue, mêlant accusations graves, disparition soudaine d’arbres majestueux et soupçons de manœuvres calculées pour valoriser un bien immobilier. Tout a commencé par une vue trop dégagée, presque trop belle pour être honnête…

Des arbres disparus et une voisine furieuse

Dans la paisible île de Nantucket, au large du Massachusetts, Patricia Belford affirme que son voisin aurait délibérément franchi la limite de sa propriété pour détruire une partie essentielle de son paysage. Le 22 février dernier, selon sa plainte, Jonathan Jacoby serait entré sur son terrain sans autorisation, et aurait fait abattre plus de 16 arbres matures, certains âgés de plus de 50 ans.

Ces arbres, plantés dans les années 1970 par la famille Belford, étaient bien plus qu’un simple rideau de verdure : ils faisaient partie de l’intimité, du charme et de l’histoire de la maison. Leur disparition brutale n’aurait donc rien d’anodin. La plaignante assure que les coupes ont eu lieu bien au-delà de la limite de séparation, écartant l’hypothèse d’une simple erreur.

Un aveu embarrassant et des soupçons renforcés

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Le dossier prend un tour plus troublant encore lorsqu’un témoin inattendu vient appuyer les accusations. L’ancien paysagiste de Jonathan Jacoby aurait spontanément contacté la police pour témoigner. Il affirme que son ancien employeur lui a directement confié avoir fait couper les arbres. Pire encore, il lui aurait demandé de l’aider à effacer les traces en nettoyant les lieux.

Face à ces éléments, difficile pour Patricia Belford de ne pas y voir un acte prémédité, destiné à offrir une perspective dégagée sur l’océan Atlantique… depuis la maison de Jacoby. Une propriété qu’il n’a pas tardé à mettre en vente, au prix de 10 millions de dollars.

Une vue devenue argument de vente

L’annonce immobilière ne fait d’ailleurs pas mystère de cet atout désormais central : la maison est vantée comme bénéficiant d’une « vue imprenable sur l’océan, Hummock Pond et les 330 hectares de terres protégées » environnants. Un argument qui n’aurait peut-être jamais existé sans la disparition des arbres voisins.

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Mais à quel prix ? Selon la plainte déposée, le préjudice écologique et patrimonial est estimé à plus de 486 000 dollars rien que pour le remplacement des arbres abattus. Une somme considérable, qui pourrait peser lourd dans l’enquête désormais ouverte par la police locale.

Une affaire loin d’être tranchée

Pour l’heure, Jonathan Jacoby n’a pas publiquement réagi aux accusations. Mais l’affaire, relayée par les médias locaux, commence à faire du bruit bien au-delà de la communauté insulaire. Au cœur de cette querelle : la question du respect de la propriété, de la valeur du vivant… et de ce que certains sont prêts à faire pour une meilleure vue.

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