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« TPMP » : Une chroniqueuse rattrapée par le fisc et doit « régler 500.000 euros »

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Une notoriété fulgurante sur les réseaux sociaux, des revenus à six chiffres… mais un oubli de taille : la déclaration fiscale.

La chroniqueuse Polska, bien connue du public de « Touche pas à mon poste », vient de révéler avoir été lourdement rattrapée par le fisc. Une mésaventure qui rappelle à tous l’adage bien connu : les impôts n’oublient jamais.

Invitée de l’émission Jet de Luxe animée par Jordan de Luxe, Polska s’est confiée sans détour sur une affaire qui aurait pu lui coûter très cher : plusieurs centaines de milliers d’euros d’arriérés d’impôts. « J’ai dû donner 400.000 ou 500.000 euros », a-t-elle reconnu. Un montant vertigineux, résultat de plusieurs années de revenus perçus sans être déclarés, notamment via les plateformes MYM et OnlyFans, où elle est active dans la création de contenus érotiques.

« Toutes ces années où j’ai montré mon cul, tout ça pour rien au final », a-t-elle lâché avec amertume, résumant en une phrase la frustration d’avoir vu fondre une bonne partie de ses gains, faute de régularisation à temps.

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Un signalement suspecté… et un fisc très attentif

Polska, de son vrai nom Mélanie, explique n’avoir pas déclaré ses revenus issus de ses activités numériques, pensant sans doute que ces plateformes échappaient encore à la vigilance de l’administration. Mais elle suppose aujourd’hui avoir été signalée par des “haters”, qui auraient alerté les services fiscaux en exagérant ses gains supposés. Une hypothèse plausible, tant les réseaux sociaux sont devenus des terrains d’observation privilégiés pour les agents du fisc.

« Les mensonges ont mis la puce à l’oreille », raconte-t-elle, soulignant à quel point les contenus exhibés en ligne – train de vie, dépenses, voyages – peuvent éveiller les soupçons quand ils ne correspondent pas aux déclarations officielles.

Un avocat, des négociations, et une issue sous conditions

Consciente de la gravité de sa situation, la jeune femme reconnaît avoir pu éviter le pire grâce à l’intervention d’un avocat spécialisé, engagé à prix fort pour négocier avec l’administration fiscale. Sans cet appui juridique, dit-elle, la somme à rembourser aurait pu être « dix fois plus importante », ce qui laisse imaginer une note potentielle avoisinant plusieurs millions d’euros dans le pire des cas.

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Cet épisode souligne un phénomène croissant : l’essor de l’économie numérique personnelle – notamment via les plateformes d’abonnement – suscite l’attention du fisc, qui traque les revenus dissimulés, y compris chez les influenceurs ou créateurs de contenu qui s’imaginent encore à l’abri.

Un rappel à l’ordre… utile pour tous les créateurs en ligne

Si le cas de Polska interpelle, c’est parce qu’il illustre les risques encourus par de nombreux influenceurs, artistes, modèles ou entrepreneurs digitaux, dont les activités génèrent parfois des revenus considérables… mais peu encadrés. Or, dès qu’un revenu est perçu – peu importe sa nature ou sa source – il est imposable, et doit être déclaré.

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La loi française ne fait pas de distinction : qu’il s’agisse de vidéos érotiques, de placements de produits, de coaching en ligne ou de vente de contenus numériques, les recettes perçues doivent apparaître sur la déclaration annuelle de revenus, sous peine de redressement.

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