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Surveillante prise à partie par un collégien : qui était Mélanie G., 31 ans, maman “souriante” d’un garçon de 4 ans

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Un drame glaçant a secoué la communauté éducative et tout un département. À Nogent, en Haute-Marne, une surveillante scolaire a été agressée  par un élève de 14 ans. Une violence aussi soudaine qu’inexplicable, qui laisse une famille brisée et un établissement plongé dans la stupeur.

Le choc reste palpable aux abords du collège François-Dolto. Dans la matinée du lundi, Mélanie G., 31 ans, a été agressée par un collégien de 14 ans. L’adolescent a été interpellé rapidement par les forces de l’ordre, qui effectuaient un contrôle aléatoire des sacs à proximité de l’établissement. Lors de son arrestation, un gendarme a été légèrement blessé à la main, mais l’élève a été maîtrisé.

À ce stade, les motivations du jeune agresseur demeurent floues, et aucun antécédent judiciaire n’avait été relevé à son encontre. Le geste, d’une brutalité extrême, n’a pour l’instant aucune explication officielle. Il a pourtant bouleversé tout un collège, une commune, et bien au-delà.

Une victime engagée et très appréciée

Mélanie G. n’était pas qu’une surveillante. Elle était une mère de famille aimante, une collègue respectée, et une femme investie. Sa belle-sœur a décrit au Figaro une femme « toujours souriante, agréable, mais qui savait aussi se faire respecter ». Arrivée au collège en 2024, Mélanie s’était reconvertie après avoir quitté un précédent emploi, pour des raisons de santé liées à la maladie de Crohn.

Elle s’épanouissait pleinement dans ce nouveau rôle auprès des élèves, au point d’envisager une formation d’AESH pour accompagner des enfants en situation de handicap. Elle se disait « très bien là où elle était » et était manifestement très appréciée des collégiens comme de l’équipe éducative.

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Une mère fauchée en pleine jeunesse

Ce drame laisse derrière lui un petit garçon de 4 ans, privé de sa mère. Les proches de Mélanie G. ont exprimé leur chagrin sur les réseaux sociaux dans des messages poignants. L’une de ses cousines a notamment publié un hommage accompagné du morceau Si j’avais su de Claudio Capéo : « Tu avais toute la vie devant toi avec ton petit bonhomme… Tu vas tellement me manquer. »

Les parents de Mélanie ont appris la terrible nouvelle alors qu’ils étaient en voyage en Espagne, et son frère, très proche d’elle, est, selon ses proches, totalement anéanti : « Savoir que sa sœur a été poignardée par un gamin de 14 ans est terrible… On n’arrive pas à réaliser ».

Un adolescent aux deux visages

L’élève de 14 ans, désormais placé en garde à vue, ne s’était jamais fait remarquer pour des faits de violence. Toutefois, il aurait été exclu à deux reprises pour des troubles en classe, selon plusieurs sources. Des éléments qui, sans être alarmants, montrent un certain trouble comportemental.

Fait troublant : il avait été désigné comme référent dans l’équipe de lutte contre le harcèlement scolaire au sein de l’établissement. Un rôle que la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, a confirmé publiquement, tout en rappelant qu’il « ne présentait pas de difficulté particulière ».

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Une enquête en cours et un pays sous le choc

Alors que les motivations du collégien restent inconnues, l’enquête progresse. Les autorités cherchent à comprendre comment un élève a pu introduire une arme blanche dans un établissement scolaire et pourquoi il a visé spécifiquement Mélanie G. Le parquet de Chaumont a été saisi de l’affaire, et l’adolescent pourrait être poursuivi pour homicide volontaire.

Ce drame relance de manière brutale le débat sur la sécurité dans les établissements scolaires. Les syndicats d’enseignants et de surveillants expriment depuis longtemps leur inquiétude face à une montée des tensions et des agressions dans les collèges et lycées.

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