Surprise, Benjamin Duhamel quitte finalement BFMTV après six années sur la chaîne info !
Le paysage médiatique français connaît un bouleversement spectaculaire en cet été 2025. Tandis que les figures historiques quittent leurs postes emblématiques, de nouveaux visages prennent le relais, dessinant les contours d’une rentrée audiovisuelle totalement remaniée.
Entre ambitions personnelles, négociations stratégiques et rivalités feutrées, le mercato télé et radio de cette année s’annonce comme l’un des plus mouvementés de la décennie. L’annonce a résonné comme un coup de tonnerre dans les rédactions parisiennes : Léa Salamé abandonne la matinale de France Inter, qu’elle co-animait depuis 2017 avec Nicolas Demorand, pour prendre la tête du 20 heures de France 2. Cette décision intervient après le refus de Caroline Roux et le départ d’Anne-Sophie Lapix vers M6. Un jeu de chaises musicales qui bouleverse l’équilibre du service public et redistribue les rôles avec fracas.
Depuis 2014, Léa Salamé était devenue l’une des voix les plus identifiées de la radio publique, incarnant l’interview politique matinale. Son passage au JT de France 2 marque un tournant majeur dans sa carrière. La journaliste succède à Lapix, tandis que cette dernière s’apprête à lancer de nouveaux projets sur M6, notamment la série d’émissions Pandore. Un transfert symbolique de générations, mais aussi d’influences médiatiques.
Benjamin Duhamel, étoile montante en pleine ascension
Au cœur de ce chamboulement, Benjamin Duhamel se retrouve propulsé sur le devant de la scène. Recruté par France Inter, le jeune journaliste de 30 ans, figure bien connue de BFM TV, reprend l’interview politique de 7h50 autrefois confiée à Sonia Devillers. Cette dernière continue à officier sur l’entretien société de 9h. Duhamel incarne désormais une nouvelle voix du matin, complémentaire à celle de Nicolas Demorand, toujours en poste à la matinale la plus écoutée de France.
Le fils de Patrick Duhamel et de Nathalie Saint-Cricq a su imposer son style, rigoureux et incisif, depuis ses débuts sur LCI puis sur BFM TV en 2019. Marié à la journaliste politique Agathe Lambret, rencontrée sur les plateaux de BFM, il incarne une nouvelle génération de journalistes formés à l’exigence du direct permanent, tout en embrassant le tempo plus posé du service public.
Un départ tendu de BFM TV
Mais cette montée en puissance n’est pas sans conséquence : Benjamin Duhamel quitte BFM TV, selon une information révélée par Le Parisien. Jusqu’ici, le journaliste jonglait entre ses fonctions à France Inter et ses interventions régulières sur la chaîne d’info. Un cumul mal perçu en interne, notamment du côté de Radio France, où l’on souhaitait une exclusivité plus nette. Duhamel a donc choisi son camp : le service public plutôt que le flux continu de l’information privée.
Ce départ aurait également été précipité par une autre information révélée par Le Parisien : avant de rejoindre le JT de France 2, Léa Salamé aurait tenté de négocier avec la direction de BFM TV un talk-show de trois heures, qui aurait directement concurrencé la tranche de fin de journée de Duhamel (19h–20h). Une tension discrète mais bien réelle, qui aurait pesé dans la décision du journaliste de tourner définitivement la page BFM.
Une rentrée à haut risque pour BFM TV
Avec le départ simultané de Benjamin Duhamel et l’abandon des négociations avec Léa Salamé, BFM TV se retrouve fragilisée en cette rentrée 2025. La chaîne doit désormais combler deux créneaux stratégiques : l’analyse politique du soir et l’incarnation d’une figure forte face à la montée en puissance des services publics. Le départ de ces deux piliers laisse planer un doute sur la capacité de BFM à maintenir son influence dans le débat d’actualité, face à la concurrence de France Télévisions et de France Inter.
L’enjeu est d’autant plus crucial que le paysage audiovisuel est en pleine mutation, entre la montée de M6 dans les formats d’information, le repositionnement de France 2 sur les grands rendez-vous du soir, et l’expansion des podcasts politiques à succès. Pour BFM TV, l’heure est au repositionnement stratégique.