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« S’il m’invite, je n’irai pas » : Bruno Solo s’en prend à Pascal Praud

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Bruno Solo prépare son grand retour télévisuel avec « Caméra Café », tout en affirmant avec force ses convictions médiatiques. L’acteur et co-créateur de la série culte assume un positionnement clair : hors de question de faire la tournée des médias dont il ne partage pas les valeurs.

Treize ans après la fin de la série, Bruno Solo s’apprête à relancer « Caméra Café » sous la forme d’un prime événementiel sur M6, avec un tournage prévu entre le 22 septembre et le 17 octobre 2025, en Belgique. Un projet mûri avec son complice de toujours, Yvan Le Bolloc’h, qui ne cherche en rien à flatter tout le monde. « On n’est pas là pour faire l’unanimité, ce serait même plutôt inquiétant », lance l’acteur, fidèle à son franc-parler. Cette déclaration témoigne d’une volonté ferme : renouer avec l’humour libre et corrosif qui a fait le succès de la série, à contre-courant d’une époque qu’il juge trop lisse et autocensurée.

Un humour sans filtre, mais avec des limites assumées

Dans un entretien accordé au Buzz du Figaro, Bruno Solo affirme son intention de préserver l’esprit mordant de la série, tout en tenant compte des sensibilités contemporaines. Il insiste toutefois : « Il n’est pas question de se censurer, même si certains sujets restent difficiles à traiter de façon comique. » Un équilibre délicat, selon lui, à maintenir entre liberté artistique et contexte social. Il précise également que le casting original ne sera pas intégralement reconduit. « C’est très difficile d’avoir les quatorze comédiens », admet-il. L’écriture et l’inspiration du moment guideront donc le choix des personnages de retour, certains rôles semblant aujourd’hui moins évidents à intégrer.

Une sélection médiatique revendiquée

Interrogé sur la promotion de ce nouveau projet, Bruno Solo n’hésite pas à dresser une liste noire des médias où il ne compte pas mettre les pieds. Europe 1, CNEWS ou encore les émissions de Pascal Praud sont ainsi exclues de son tour médiatique. « Je ne vais pas vous mentir, il y a des médias où je me sens moins à l’aise que je m’y sentais… Pourtant, j’ai commencé chez Europe 1 », confie-t-il, assumant un désaccord idéologique profond avec certaines lignes éditoriales. Il précise qu’il ne cherche pas à faire du prosélytisme, mais revendique simplement un choix personnel qu’il juge cohérent avec ses valeurs.

Une prise de position assumée face à Pascal Praud

Lorsque la journaliste Sarah Lecœuvre lui demande s’il pourrait être invité dans une émission animée par Pascal Praud, la réponse de Bruno Solo fuse avec aplomb : « Non plus. Il le sait, et ça ne lui viendrait pas du tout à l’idée de m’inviter, donc il n’y a pas d’inquiétude là-dessus. » Une franchise qui témoigne de son refus catégorique de toute hypocrisie médiatique. Sans tomber dans ce qu’il qualifie de « militantisme forcené » à la manière d’Yvan Le Bolloc’h, Solo trace une ligne claire entre ses engagements personnels et les compromis médiatiques auxquels il refuse de céder.

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Une cohérence entre l’artiste et l’homme

Au-delà de la série, Bruno Solo continue de faire figure d’artiste engagé, sans jamais forcer le trait. Il privilégie la sincérité à l’opportunisme, quitte à restreindre sa visibilité médiatique. En affirmant ses choix, il renforce le lien avec un public attaché à son authenticité. Ce retour de « Caméra Café », plus qu’un simple clin d’œil nostalgique, semble s’inscrire dans une démarche cohérente : retrouver la liberté de ton d’hier, sans renier les convictions d’aujourd’hui.

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