Sans pitié, Nicolas Sarkozy tacle François Hollande et ses conquêtes : « La traiter comme une maîtresse »
Président au style tranchant, Nicolas Sarkozy n’a jamais eu peur de l’authenticité. À travers ses confidences sur son couple avec Carla Bruni, l’ancien chef de l’État oppose la sincérité de son parcours amoureux à la gestion plus trouble de son successeur.
Entre hommage amoureux et pique bien sentie, retour sur les déclarations d’un homme qui a toujours mêlé vie privée et communication assumée. Entré en politique à seulement 28 ans en devenant maire de Neuilly-sur-Seine, Nicolas Sarkozy s’est rapidement imposé dans le paysage politique français. Il enchaîne les postes clés : ministre de l’Intérieur, puis ministre de l’Économie, avant d’accéder au sommet de l’État en 2007. Son quinquennat (2007–2012) a été marqué par des réformes audacieuses, un rythme soutenu et une forte présence médiatique.
Mais sa vie privée a, elle aussi, occupé le devant de la scène, notamment au moment de sa séparation avec Cécilia Attias, survenue seulement cinq mois après son installation à l’Élysée.
La rencontre avec Carla Bruni : un coup de foudre présidentiel
Peu de temps après son divorce, Nicolas Sarkozy fait la connaissance de Carla Bruni, lors d’un dîner organisé par Jacques Séguéla. Le courant passe immédiatement. Très vite, le président officialise cette nouvelle relation, avec une franchise rare dans le monde politique. « Avec Carla, nous avons décidé de ne pas mentir », déclarait-il en conférence de presse, assumant leur idylle naissante sous les projecteurs.
En février 2008, le couple se marie à l’Élysée, scellant une union qui, malgré les critiques initiales, s’est inscrite dans la durée.
Une pique assumée à l’égard de François Hollande
Interrogé en 2019 dans l’émission 20h30 le dimanche, Nicolas Sarkozy est revenu sur cette période, en soulignant sa volonté de protéger celle qu’il aime. « Quand on aime une femme, on la protège. Et la protéger, ce n’est pas la traiter comme une maîtresse. » Une phrase lourde de sous-entendus, que beaucoup ont interprétée comme un tacle direct à François Hollande.
Ce dernier, alors en couple avec Valérie Trierweiler, avait été éclaboussé par un scandale en 2014 lorsqu’il avait été surpris en scooter, quittant discrètement l’appartement parisien de l’actrice Julie Gayet. Cette affaire d’adultère avait fait les choux gras de la presse people, tout en fragilisant la posture présidentielle.
Sarkozy, lui, se veut l’anti-Hollande sur ce terrain : « Moi je préfère dire que c’est du sérieux plutôt que de me cacher. »
Carla Bruni, une première dame encensée par son mari
Loin de se contenter de la comparaison, Nicolas Sarkozy ne tarit pas d’éloges sur son épouse. Pour lui, Carla Bruni a été une first lady exemplaire : « Elle a débarqué dans ce milieu politique qu’elle ne connaissait pas par amour… Elle a fait la fierté de la France. »
Il rappelle qu’elle a sacrifié cinq années de sa vie pour représenter le pays, souvent dans l’ombre mais toujours avec élégance. Une manière aussi de souligner la stabilité, la loyauté et l’engagement discret dont elle a fait preuve, en contraste avec l’instabilité sentimentale qui a entouré le quinquennat Hollande.