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« Rien ne presse » : un an après la disparition de sa mère, Thomas Dutronc révèle pourquoi Françoise Hardy n’a toujours pas de tombe

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Un an après le départ de Françoise Hardy, les hommages affluent toujours, portés par l’amour de son fils Thomas Dutronc et par la mémoire d’une artiste inoubliable. Sur Instagram, une simple photo et quelques mots ont suffi à raviver l’émotion collective, entre souvenirs intimes et reconnaissance publique.

Ce 11 juin 2025, Thomas Dutronc a partagé une photographie pleine de douceur : sa mère y sourit, radieuse et paisible, mains dans les poches, regard tourné vers l’horizon. Cette image, prise il y a des années, prend aujourd’hui un relief particulier : elle fige un instant de vie désormais révolu. « Un an que ma petite maman est partie », a-t-il écrit simplement. Une phrase courte, pudique, mais bouleversante de sincérité. Les commentaires se sont multipliés, mêlant tristesse, affection et admiration, comme autant de témoignages d’un vide qui ne se comble pas.

Les proches et les artistes unis dans le souvenir

Parmi les nombreuses réactions, certaines portaient la marque d’une peine vive et personnelle. Jean-Marie Périer, photographe et compagnon de jeunesse de Françoise Hardy, a laissé un message poignant : « Je ne m’en remettrai jamais ! » Il est aussi l’auteur de la photo choisie par Thomas pour ce moment de recueillement. Juliette Armanet, Clara Luciani, Michel Denisot, Benjamin Biolay ou encore La Grande Sophie ont eux aussi tenu à exprimer leur émotion, prouvant à quel point l’icône des années yéyé continue de toucher les cœurs. « Sa voix reste avec nous », écrivait ainsi La Grande Sophie, soulignant la trace artistique indélébile laissée par Hardy.

Une intégrale en préparation avec Étienne Daho

Cette voix, justement, Thomas Dutronc s’attelle à la faire résonner à nouveau. Dans les colonnes du Figaro, il a révélé travailler avec Étienne Daho sur le premier volume d’une intégrale de l’œuvre de sa mère. Un projet chargé de sens et d’émotion : « Il y a eu un tel engouement quand ma mère est partie ! Elle a été écoutée dans le monde entier, y compris là où elle n’avait jamais été entendue », confie le chanteur. Si l’écoute des morceaux reste douloureuse pour lui, les conditions de travail, aux côtés de Daho, sont « idéales ». L’auteur-compositeur lui fait même découvrir des lieux méconnus de la jeunesse de Françoise Hardy, de son appartement d’enfance à son école, ajoutant une dimension presque initiatique à ce projet de mémoire.

Le dernier repos en Haute-Corse

Au-delà de l’hommage musical, la famille réfléchit aussi à un hommage pérenne. Jacques Dutronc, l’ancien compagnon de Françoise Hardy, souhaite faire construire un petit caveau dans le cimetière de Monticello, en Haute-Corse, là où l’artiste avait fait bâtir une villa dans les années 60. Un lieu symbolique, tourné vers la mer et vers la maison où elle avait trouvé la paix. « Elle verra la mer d’un côté et la maison de l’autre », glisse Thomas, évoquant avec tendresse un projet encore en cours de conception. « Ça traîne, mais rien ne presse, en même temps… », conclut-il, comme une manière d’apprivoiser doucement l’absence.

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Un an après sa disparition, Françoise Hardy continue d’exister au creux des mémoires, des mélodies et des silences. L’émotion reste intacte, portée par ceux qui l’ont aimée, et par tous ceux qu’elle a accompagnés de sa voix singulière.

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