15 49.0138 8.38624 1 1 10000 1 https://fr.housetherapie.com 300
Publicité:
1 25
Publicité:

Procès de l’attentat du 14 juillet 2016 de Nice : Témoignages poignants d’enfants…

Pour la première fois, le 6 mai, la cour d’assises spéciale d’appel a entendu les témoignages d’enfants de moins de 13 ans lors du procès en appel de deux complices présumés de l’auteur de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice, qui a fait 86 morts et plus de 450 blessés. Les témoignages ont été recueillis en visioconférence depuis le tribunal judiciaire de Nice, loin du tribunal de Paris où se déroule le procès.

Publicité:

Récits d’une nuit tragique

2 25

Une adolescente de 13 ans, qui avait 5 ans lors de l’attaque, a décrit cette nuit fatidique. Après le feu d’artifice, elle et sa famille rentraient tranquillement lorsqu’ils ont été percutés par le camion. « Nous sommes tombés, percutés », se souvient-elle, évoquant les « choses atroces » qu’elle a vécues comme si c’était hier. « On a perdu connaissance, puis le film d’horreur a commencé. » Elle s’est réveillée entourée de ses proches, tous blessés, dans une atmosphère de terreur. Leur petit frère de huit mois avait disparu, sa poussette retrouvée cassée.

La recherche désespérée du frère

2 24

Son récit continue avec les scènes chaotiques qui ont suivi. Ses parents cherchaient désespérément leur bébé parmi les cadavres. « Maman a dit que bébé était peut-être mort. » Un couple franco-allemand a finalement retrouvé l’enfant hurlant et l’a mis en sécurité chez une femme. Cette famille est depuis devenue proche des survivants.

Publicité:

L’impact physique et psychologique

1 25

L’adolescente a été transportée à l’hôpital, saignant « de partout ». Elle est restée hospitalisée un mois. Son frère, âgé de 4 ans au moment de l’attaque, a subi une double fracture de la mâchoire, nécessitant une hospitalisation prolongée. « Les enfants touchés ont tous gardé des séquelles », explique-t-elle. « Nous avons souffert de peurs, d’angoisses et de cauchemars. »

Les séquelles persistantes

3 23

Son frère a également pris la parole, relatant ses blessures. « J’ai dû manger deux mois des repas mixés », se souvient-il. Encore aujourd’hui, la peur persiste chaque nuit. « J’ai toujours une sensation d’angoisse. » Les auditions de victimes et de familles se poursuivront jusqu’au 17 mai.

Publicité:

Publicité:

Merci pour le partage!