Icône controversée révélée par l’émission « Familles nombreuses : la vie en XXL », Amandine Pellissard a traversé en 2023 une année à la fois bouleversante et éprouvante.

Entre la naissance dramatique de sa fille prématurée, les épreuves judiciaires et l’éloignement progressif des réseaux sociaux, elle livre aujourd’hui un témoignage brut et chargé d’émotion. C’est sur la chaîne YouTube de Sam Zirah, le 20 juin dernier, qu’Amandine Pellissard a choisi de briser le silence. Voix tremblante, la mère de neuf enfants est revenue sur l’épreuve la plus marquante de sa vie : la naissance de sa fille Maena, survenue après seulement cinq mois et demi de grossesse. Un accouchement en urgence, qui a plongé la famille dans une réalité brutale : celle des soins intensifs, de la peur quotidienne et de l’incertitude permanente. « On ne sort pas d’une telle épreuve sans séquelles », confie-t-elle avec gravité.

La petite Maena, de la taille d’une poupée Barbie, a cumulé les complications : perte de poids, deux hémorragies cérébrales, infections, malaises cardiaques à répétition. Une fragilité extrême qui obligeait sa mère à apprendre des gestes qu’aucun parent ne devrait avoir à maîtriser. « Je devais la réanimer… plusieurs fois par jour », raconte-t-elle. Là où d’autres nourrissent leur bébé et changent une couche, Amandine s’est retrouvée à surveiller le moindre souffle, prête à intervenir à chaque instant pour la maintenir en vie. Un quotidien éreintant, presque irréel.

Mais au-delà du drame personnel, les Pellissard ont également dû affronter une tempête médiatique et judiciaire. Moins présents sur les réseaux sociaux ces derniers mois, Amandine expliquait dès juin dernier vouloir se protéger, évoquant la méchanceté gratuite et les attaques incessantes : « On nous fait tellement de mal… alors on partage le strict minimum ». Un changement d’attitude motivé aussi par une procédure judiciaire en cours, dans laquelle la mère de famille est accusée par son ancien propriétaire d’avoir diffusé publiquement son identité et son adresse.

Cette affaire, Amandine l’évoque pour la première fois en détail chez Sam Zirah. Elle affirme avoir été convoquée par la police, placée en garde à vue, menottée, enfermée en cellule, et soumise à une audition filmée — une mesure qu’elle juge totalement disproportionnée pour une procédure classique. « Normalement, les auditions filmées ne concernent que les gardes à vue de 96 heures. Moi, c’était 24 renouvelables à 48. Mais à la demande du procureur, j’ai été filmée. Parce que je suis une personnalité publique », s’indigne-t-elle. Elle dénonce également des documents falsifiés transmis par la partie adverse et déplore un traitement injuste, presque stigmatisant.

Autre sujet sensible : les frais de justice qui s’accumulent. Contrainte de faire face à des dépenses juridiques élevées, Amandine a lancé une cagnotte en ligne pour financer la procédure civile liée à un contrat de requalification du bail contesté. Une initiative qui a suscité une vague de critiques sur les réseaux. « Uniquement pour le volet civil, on en est déjà à plus de 7 000 euros d’avocat », affirme-t-elle. Elle insiste : aucun soutien financier public ne lui a été accordé, contrairement aux rumeurs qui circulent.

Aujourd’hui, la famille Pellissard tente de retrouver un équilibre, entre la convalescence de leur fille, la pression médiatique constante et la gestion d’un combat juridique qu’ils n’avaient pas anticipé. Amandine, qui s’était fait connaître pour sa franchise et son naturel à l’écran, continue d’assumer son rôle de mère et de figure médiatique, mais avec une prudence nouvelle. Et si elle partage moins, c’est pour mieux protéger ceux qu’elle aime. Car derrière le personnage public se cache une mère éprouvée, mais debout.