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Pascal Praud : Michel Drucker lui dit ses quatre vérités et ça fait mal à entendre

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Lundi 10 juin sur CNews, un moment inattendu a captivé les téléspectateurs : Michel Drucker, invité par Pascal Praud, a livré un jugement sincère et sans filtre sur la réputation de l’éditorialiste. Une séquence aussi troublante qu’éloquente, où amitié, admiration et franchise se sont entremêlées.

Initialement, l’échange se voulait léger. Pascal Praud proposait à Michel Drucker un jeu inspiré de son livre, consistant à départager les « vrais gentils » des « faux » parmi une galerie d’animateurs du PAF. Jean-Pierre Foucault a eu droit à un « vrai de vrai » sans hésitation, tandis que Drucker a préféré rester diplomate face à la photo de Nagui, saluant tout de même son professionnalisme.

Mais le ton a changé lorsque Eric Naulleau a posé une question plus personnelle et délicate : « Est-ce que c’est un vrai gentil, Pascal Praud ? » Une interrogation à double tranchant, posée sous l’œil du principal intéressé.

Michel Drucker : une réponse bienveillante mais lucide

Bras croisés, regard direct, Michel Drucker n’a pas éludé. « Pascal, il porte bien son nom, c’est un pro. Je le connais par cœur, je lis tous ses papiers. » Ces premiers mots avaient tout du compliment classique entre confrères, jusqu’à ce que l’animateur de Vivement Dimanche aborde de front le malaise entourant l’image de Praud.

« Beaucoup de gens vous détestent. Vous êtes clivant. » La phrase a eu l’effet d’un choc. Pascal Praud, visiblement surpris, a répété deux fois : « Ah bon ? », comme s’il découvrait l’ampleur de la perception extérieure. Une candeur qui a donné à la scène une intensité inhabituelle sur un plateau aussi balisé que celui de CNews.

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Un hommage malgré les controverses

Malgré cette franchise, Michel Drucker a poursuivi dans le registre de l’estime, affirmant que Pascal Praud faisait partie des figures marquantes du paysage télévisuel aux côtés de Stéphane Bern, Cyril Hanouna et quelques autres. « Vous avez un charisme, un ton. Vous dites ce que vous pensez. Vous avez réussi à fédérer une bande », a-t-il énuméré, décrivant un homme libre, assumé, presque inoxydable.

En réponse, Pascal Praud n’a pas revendiqué ce portrait flatteur, préférant rendre hommage à Vincent Bolloré, qu’il décrit comme le garant de sa liberté d’expression. Un clin d’œil discret mais très politique, dans un contexte où la ligne éditoriale des chaînes du groupe Canal+ est régulièrement critiquée.

Une amitié solide, un miroir tendu

Ce moment d’antenne a surpris par sa sincérité, rare dans un milieu souvent feutré. Michel Drucker n’a pas cherché à arrondir les angles, et a préféré jouer la carte de la vérité douce : celle qui blesse parfois, mais ne trahit pas. En confirmant l’image clivante de Pascal Praud, il ne l’a pas désavoué — au contraire, il a affirmé une amitié solide et lucide, qui assume la complexité de celui qu’elle désigne.

Cette séquence dit aussi quelque chose de l’époque : dans un paysage audiovisuel de plus en plus polarisé, où les animateurs deviennent parfois des porte-drapeaux idéologiques, les relations professionnelles ne peuvent plus faire abstraction de la perception publique.

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L’échange entre les deux hommes n’a pas seulement animé les réseaux sociaux. Il a rappelé que la télévision est encore capable de produire des instants humains, où le vernis médiatique se fissure juste assez pour laisser passer un éclat de vérité. Et à une époque où chaque mot est scruté, entendre un Michel Drucker dire à Pascal Praud « vous divisez » tout en lui disant « je vous aime » est peut-être, en soi, un acte de courage.

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