« Nous sommes très inquiets » : Kalinka, une jeune fille de 14 ans, a disparu depuis 9 jours près de Nantes
Depuis plus d’une semaine, une adolescente de 14 ans demeure introuvable près de Nantes. Kalinka, pensionnaire d’une maison d’enfants, a disparu sans laisser de trace.
Sa famille, les autorités et les internautes s’unissent dans l’attente angoissante d’un signe, d’un indice, d’un espoir. Et dans cette course contre la montre, la solidarité numérique pourrait une fois encore s’avérer décisive.
Le samedi 11 mai, en début d’après-midi, Kalinka a été vue pour la dernière fois à Saint-Sébastien-sur-Loire, non loin de Nantes, dans le quartier du boulevard des Pas-Enchantés. Depuis, plus aucune trace de l’adolescente hébergée dans une maison d’enfants à Basse-Goulaine. Ce jour-là, elle portait une doudoune, un pantalon gris foncé et des baskets blanches. Mais elle ne possédait pas de téléphone portable, ce qui rend les recherches encore plus complexes et les hypothèses plus inquiétantes.
L’alerte lancée par sa sœur, relayée par les autorités
Face au silence de Kalinka, c’est sa grande sœur, Brandy Thopart, qui a été la première à donner l’alerte sur les réseaux sociaux. Dans un message bouleversant, elle a appelé à l’aide, demandant aux internautes de partager massivement sa photo et sa description. Son appel a été entendu : les partages se sont multipliés, donnant de la visibilité à une affaire qui aurait pu rester dans l’ombre. La gendarmerie de Basse-Goulaine a ensuite pris le relais en lançant un appel à témoins officiel, invitant toute personne disposant d’informations à se manifester.
Neuf jours de silence : l’angoisse d’une attente insoutenable
Aujourd’hui, cela fait neuf jours que Kalinka a disparu, et pour ses proches, chaque heure qui passe est un supplice. Sans signalement, sans indice, l’angoisse se mue peu à peu en peur viscérale. Les enquêteurs continuent leurs investigations, mais l’absence de téléphone, de témoignage visuel récent ou de point de chute connu complique lourdement les recherches. Dans ces cas, la médiatisation est cruciale : plus le visage de Kalinka circule, plus la probabilité de la retrouver augmente.
L’espoir renaît avec l’exemple d’Eva, retrouvée après 11 jours
Malgré l’inquiétude, certains précédents récents ravivent une lueur d’espoir. Le 1er mai dernier, Eva, 16 ans, a elle aussi disparu dans des circonstances mystérieuses à Nice. Après onze jours de recherches et grâce à un appel viral lancé par son père sur LinkedIn, elle a finalement été retrouvée saine et sauve. Identifiée par un passant dans la rue, son retour a été rendu possible par une mobilisation massive, prouvant qu’une alerte bien relayée peut sauver une vie. Un exemple qui renforce l’importance de chaque clic, chaque partage, chaque regard attentif.
Un phénomène qui prend de l’ampleur et inquiète les experts
Derrière ces histoires individuelles se cache une réalité bien plus vaste. Chaque année, près de 50 000 mineurs sont déclarés disparus en France, selon le ministère de l’Intérieur. La majorité de ces cas sont des fugues, liées à des conflits familiaux, des troubles psychologiques ou des situations de mal-être profond. Les adolescents, en quête de repères, sont de plus en plus vulnérables, et les structures d’accueil ne peuvent pas toujours prévenir ces départs soudains.