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« Mon micro… » : panique pour Sarah Saldmann sur Europe 1, elle tacle furtivement Anne-Sophie Lapix

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La rentrée médiatique s’annonce mouvementée, et certains départs ne passent pas inaperçus.

Après huit années passées à la tête du 20 Heures de France 2, Anne-Sophie Lapix quitte le service public. Si sa reconversion sur M6 et RTL enthousiasme certains, d’autres, comme Sarah Saldmann, n’ont pas manqué de glisser une remarque acide sur son passage. Écartée de la présentation du journal de 20 Heures sur France 2, Anne-Sophie Lapix a rapidement rebondi avec de nouveaux projets sur M6 et RTL. À partir de la rentrée, elle animera un grand entretien dominical sur la chaîne privée, diffusé juste après le journal du soir, ainsi que plusieurs prime time mensuels sur des débats de société. En parallèle, elle succédera à Yves Calvi à la tête du 18/20 sur RTL du lundi au jeudi. Des défis qu’elle semble aborder avec confiance : « On m’a dit : ‘Fais comme tu le sens’, et qu’on ne me reprocherait pas un sourire », a-t-elle confié au Figaro.

Sarah Saldmann ironise en direct sur son âge

Mais tout le monde ne partage pas l’enthousiasme général. Le 16 juin dernier, sur Europe 1, une remarque discrète mais cinglante a été lâchée par Sarah Saldmann, avocate au ton tranchant, lors d’un échange avec Fabien Lecoeuvre. Ce dernier saluait la poursuite de carrière d’Anne-Sophie Lapix en la qualifiant de « jeune journaliste ». Une formulation qui a fait tiquer Saldmann, qui a laissé échapper un ironique : « Jeune… », suivi d’un rire entendu. Micro ouvert, la pique n’est pas passée inaperçue.

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Rapidement interpellée par ses collègues, elle s’est excusée — non pas pour le fond, mais pour la forme : « Pardon, je n’avais pas vu que mon micro était ouvert. » Une manière de minimiser une critique à peine voilée, mais qui en dit long sur les tensions et rivalités qui traversent le paysage médiatique.

Une journaliste toujours droite dans ses bottes

Qu’on l’apprécie ou non, Anne-Sophie Lapix conserve cette posture assurée qui l’a définie pendant son parcours sur France 2. Connue pour ses interviews incisives et son professionnalisme, elle semble prête à prendre un nouveau virage sans se renier. « Je ne serai pas différente », a-t-elle promis à ses nouveaux employeurs. Une façon claire de signaler qu’elle entend garder le ton qui l’a faite connaître, avec peut-être une liberté éditoriale renforcée.

Un pari audacieux pour M6

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Avec ce recrutement, M6 mise sur un visage familier du paysage audiovisuel français pour renforcer sa crédibilité sur le terrain politique et sociétal. Un changement de ton stratégique pour une chaîne souvent perçue comme plus grand public, qui entend désormais se positionner aussi comme un acteur du débat d’idées. Lapix incarnera donc cette nouvelle ambition à travers des rendez-vous dominicaux centrés sur les grandes figures de l’actualité.

Une fin de règne, mais pas de retraite

En dépit de son départ de France Télévisions, Anne-Sophie Lapix ne prend pas de recul, bien au contraire. Son passage du service public à un groupe privé n’est pas une sortie mais une transition — un renouveau professionnel. Dans une époque marquée par les bouleversements médiatiques, la journaliste semble vouloir se réinventer sans faire table rase du passé. Et si certains grincent des dents, elle continue d’avancer, sans se laisser détourner par les commentaires.

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