Léa Salamé sur le point de quitter France Télévisions : ce salaire fou qui l’attendrait sur BFMTV
Depuis plusieurs semaines, l’avenir médiatique de Léa Salamé retient l’attention de tout le paysage audiovisuel français. À la croisée des chemins entre service public et tentation privée, la journaliste s’apprête à faire un choix décisif, dont les répercussions pourraient bouleverser l’équilibre du PAF.
À 45 ans, Léa Salamé s’impose comme l’une des voix les plus puissantes de l’audiovisuel français, occupant à la fois la matinale de France Inter et la présentation de l’émission Quelle Époque ! sur France 2. Pourtant, malgré une double exposition précieuse, la journaliste est aujourd’hui à l’heure des grandes décisions. Selon Le Figaro, elle aurait promis une réponse ferme et définitive à ses employeurs en tout début de semaine prochaine. Un choix personnel, mais aux conséquences stratégiques : le sort de plusieurs programmes emblématiques pourrait en dépendre.
Un silence pesant, une pression croissante
Depuis plusieurs mois, Léa Salamé joue la carte du silence. Elle élude systématiquement les questions sur son avenir, refusant de confirmer ou d’infirmer les rumeurs. Lors d’un déjeuner avec la direction de France Télévisions, juste avant la finale de Roland-Garros, elle a soigneusement évité le sujet. Même tactique à Nice, où elle recevait Emmanuel Macron dans une émission spéciale. « Elle filtre les appels et ne parle à personne de la saison prochaine », rapporte un témoin. Une discrétion qui alimente toutes les spéculations, dans un climat de tension palpable.
BFMTV sort l’artillerie lourde
Derrière cette attente, se cache une offre spectaculaire venue de BFMTV. Rodolphe Saadé, le nouveau patron de la chaîne, rêve d’attirer une figure aussi médiatique que Salamé pour incarner un virage éditorial fort. Il lui aurait personnellement proposé un late show quotidien en direct, produit en externe – une première pour BFMTV, habituée aux contenus maison. Un espace de liberté rare dans le paysage de l’info en continu. Mais c’est surtout l’aspect financier qui retient l’attention : plusieurs sources parlent d’un salaire à six chiffres mensuels, une proposition inédite à ce niveau de visibilité.
Une contre-offensive musclée de France Télévisions
Face à cette offensive de charme, France Télévisions a rapidement réagi. « Elle se sent désirée comme jamais à France Télé », assure un proche de la journaliste. Le service public lui aurait proposé un poste de prestige : le 20 Heures de France 2. Soir de semaine ou édition du week-end ? Le mystère demeure, mais le simple fait d’envisager une telle ascension traduit l’importance stratégique que Léa Salamé représente pour la chaîne. Un compromis envisagé : conserver Quelle Époque ! tout en prenant les rênes du JT.
Un choix personnel sous tension politique
Pourtant, le journal télévisé ne fait pas vraiment rêver Léa Salamé. Elle l’a déjà refusé dans le passé, préférant les formats plus libres et interactifs. Et surtout, un facteur extra-professionnel complique les choses : son compagnon, Raphaël Glucksmann, devient une figure montante de la gauche française, à l’approche de l’élection présidentielle de 2027. Dans ce contexte, rejoindre une chaîne d’information comme BFMTV pourrait exposer la journaliste à des accusations de conflit d’intérêts ou de biais politique.
Le PAF suspendu à une décision
À l’heure actuelle, le choix de Léa Salamé pourrait redéfinir plusieurs équilibres médiatiques, entre chaînes privées en quête de crédibilité et service public soucieux de conserver ses figures emblématiques. Une chose est certaine : quelle que soit la direction qu’elle choisira, sa décision ne passera pas inaperçue. Et le visage du paysage audiovisuel français pourrait bien en sortir transformé.