La gaffe d’une présentatrice télé sur son bureau en cristal devient virale
Une présentation d’actualités comme les autres… ou presque. En 2016, la journaliste italienne Costanza Calabrese s’apprête à livrer le journal sur TG5 sans se douter que, quelques minutes plus tard, elle deviendra le sujet d’un buzz mondial. Une erreur d’apparence anodine, mais lourdement amplifiée par l’œil de la caméra et la puissance d’Internet.
Tout commence avec une mise en scène classique : Costanza Calabrese, assise derrière un élégant bureau en verre, entame son journal télévisé avec assurance. La caméra, d’abord braquée sur son visage, cadre une posture professionnelle, posée, parfaitement dans les codes de l’information télévisuelle. Mais au fil des secondes, le plan s’élargit, et c’est là que le malaise s’installe. Le bureau, entièrement transparent, révèle un détail vestimentaire que ni la journaliste ni l’équipe technique ne semblent avoir anticipé.
Une scène aux airs de cinéma
L’instant n’échappe pas aux plus attentifs. En une fraction de seconde, l’image devient virale : la tenue de la journaliste laisse entrevoir ses dessous, dans une posture qui n’est pas sans rappeler la scène culte de Sharon Stone dans Basic Instinct. Sur les réseaux sociaux, la comparaison est immédiate, et la vidéo franchit rapidement le cap du million de vues. Ce qui n’était qu’un moment anodin devient un phénomène numérique planétaire.
Des internautes partagés entre humour et critique
Comme souvent sur Internet, les réactions s’enchaînent et se divisent. Certains compatissent sincèrement avec Costanza Calabrese, pointant du doigt l’absence de vigilance de la production :
« Pauvre femme, comment personne n’a pu lui dire avant le direct ? »
D’autres, en revanche, questionnent le choix de sa tenue :
« Quand on sait qu’on travaille derrière une vitre, on évite ce genre de robe. »
Et dans une logique bien propre aux réseaux sociaux, les détournements humoristiques fusent :
« Le journal en toute transparence ! »
« TG5, ou l’info sans filtre. »
Une erreur déjà survenue… et jamais corrigée ?
L’incident aurait pu être isolé, mais ce n’est pas la première fois qu’un tel malaise se produit sur ce plateau. En 2014, le même bureau en verre avait déjà piégé Paola Rivetta et Barbara Pedri, deux autres présentatrices, dont les vêtements s’étaient révélés trop indiscrets sous l’éclairage et l’angle des caméras.
Cela pose une question fondamentale : comment une production professionnelle peut-elle répéter le même type d’erreur ? En télévision, chaque détail compte, et le cadrage, la lumière, le mobilier comme la tenue vestimentaire devraient faire l’objet d’une coordination rigoureuse.
Une mésaventure révélatrice de l’ère numérique
Au-delà de l’anecdote, cet épisode souligne une vérité de notre époque : le direct n’est plus une bulle isolée. Le moindre écart capté par une caméra peut devenir le sujet d’un buzz planétaire, se propageant à une vitesse fulgurante sur les plateformes et réseaux sociaux.
Dans le cas de Costanza Calabrese, ce n’est pas l’erreur elle-même qui choque, mais bien son amplification disproportionnée, sa transformation en sujet de moquerie, voire de jugement. Cela rappelle à tous les professionnels de l’image — journalistes, animateurs, invités — l’extrême vulnérabilité du direct à l’ère du replay permanent.