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Juste avant son euthanasie, un homme livre un témoignage « bouleversant » et explique son choix

Face à une maladie incurable, Pierre Cousein a fait un choix radical et profondément humain : reprendre le contrôle de sa vie en décidant de sa fin.

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À 48 ans, atteint de la maladie de Parkinson depuis une décennie, il a choisi l’euthanasie en Belgique, dans un ultime élan de liberté et de dignité.

Pierre Cousein n’est pas un homme résigné, mais un homme qui a décidé de ne plus subir. Informaticien de profession, il vit depuis dix ans avec la maladie de Parkinson, un mal progressif, cruel, qui détériore autant le corps que l’esprit. Troubles moteurs, douleurs constantes, perte d’autonomie… Ce quotidien insupportable l’a conduit à envisager l’euthanasie, légale en Belgique.

Ce jeudi 24 avril, entouré de ses proches, Pierre mettra fin à son calvaire dans un cadre médicalisé. Son geste n’est pas un appel à la pitié, mais une revendication de lucidité et de paix intérieure.

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Lever les tabous pour mieux vivre les derniers instants

C’est en annonçant sa décision que Pierre a pu ouvrir un dialogue longtemps étouffé. Invité sur le plateau de l’émission C à vous, il a partagé son cheminement avec émotion. Interrogé par la journaliste Anne-Elisabeth Lemoine sur les effets de cette décision, il a confié avoir ressenti un soulagement : « J’ai levé énormément de tabous », dit-il.

Pour lui, parler de sa fin prochaine a été libérateur. « J’ai ouvert une sorte de boîte de Pandore inversée. J’ai reçu de l’amour, de l’affection, du soutien », raconte-t-il. Ce moment de vérité lui a permis de profiter intensément des siens, loin des tabous et du silence qui entourent souvent la fin de vie.

Une vague de soutien et des retrouvailles inespérées

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Dans l’épreuve, Pierre a découvert une humanité insoupçonnée. Sur les réseaux sociaux, de nombreux anonymes lui ont adressé des messages d’encouragement, de compassion, et parfois même d’admiration. Ce soutien virtuel l’a profondément touché.

Mais le plus bouleversant reste ce que sa décision a permis dans son cercle intime. « J’ai revu mon cousin que j’avais un peu perdu de vue », raconte-t-il. Ensemble, ils ont partagé des moments simples mais précieux, comme une tentative de reconquête du temps perdu.

Pierre évoque aussi avec tendresse une réflexion partagée par un ami : « La fin de vie, ce n’est pas la FIN, c’est la FAIM ». Une faim d’aimer, de se reconnecter, de vivre pleinement chaque seconde, même à l’aube de l’adieu.

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