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Julie Gayet trempée dans un scandale financier ? Ces SMS perso qui font tiquer les enquêteurs

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Une production cinématographique peut-elle masquer des intérêts croisés entre pouvoir politique, industrie militaire et financement privé ?

C’est la question que pose aujourd’hui une enquête judiciaire ouverte autour du film Tout là-haut, produit par Julie Gayet, compagne de l’ex-président François Hollande. En toile de fond : un soupçon d’ombre jeté sur un colossal contrat d’armement entre la France et l’Inde.

Selon Libération, le Parquet national financier a ouvert dès 2021 une information judiciaire visant le financement du film Tout là-haut, sorti en 2017. Ce long-métrage d’aventure, réalisé par Serge Hazanavicius et porté par Kev Adams, Bérénice Bejo et Mélanie Bernier, aurait bénéficié d’un soutien financier à hauteur de 1,6 million d’euros provenant d’une entreprise liée à un contrat militaire majeur : la vente de 36 Rafale à l’Inde, pour un montant de 7,8 milliards d’euros.

Les chefs d’inculpation évoqués sont lourds : « corruption, trafic d’influence, blanchiment, concussion et corruption d’agent public étranger ». Des mots qui traduisent la sensibilité politique et géopolitique de l’affaire.

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Julie Gayet au cœur des soupçons

Productrice du film à travers sa société Rouge International, Julie Gayet a été entendue en octobre 2024 par la police. Elle affirme n’avoir eu connaissance d’aucun élément suspect concernant le financement. Pourtant, des messages échangés avec un milliardaire indien impliqué dans l’affaire semblent contredire cette version.

Ces échanges, relevés par les enquêteurs, incluent des condoléances lors du décès du père de François Hollande, des vœux de mariage, ou encore des souhaits d’anniversaire. Si la comédienne et productrice insiste sur la politesse de ses réponses, les magistrats cherchent désormais à déterminer si ces échanges relèvent de simples courtoisies diplomatiques… ou d’une proximité suggérant des intérêts croisés.

Un contrat d’État sous haute surveillance

Le marché en question, conclu sous la présidence Hollande, avait déjà suscité des controverses, notamment en Inde, où l’opposition avait dénoncé une opacité autour des conditions d’attribution. Le nom de l’industriel indien ayant financé le film de Julie Gayet — également acteur central du contrat Rafale — alimente ainsi les soupçons de contreparties déguisées.

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L’affaire devient donc un point de convergence entre culture, politique et diplomatie, un triangle où la frontière entre influence et conflit d’intérêts peut rapidement se brouiller.

François Hollande, indirectement concerné

Si l’ancien chef de l’État n’est à ce jour ni mis en cause ni entendu dans le cadre de l’enquête, son nom reste inévitablement associé à cette affaire. Il était président au moment de la signature du contrat avec l’Inde, et compagnon de la principale intéressée.

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Aucun élément ne permet pour l’instant de l’incriminer, mais le risque d’un soupçon politique reste présent, d’autant plus que François Hollande a toujours prôné une image d’intégrité républicaine.

Une affaire toujours en cours, à l’issue incertaine

Pour l’heure, les investigations se poursuivent et aucun chef d’inculpation formel n’a été retenu. Le Parquet national financier explore toujours les circuits financiers, les intentions et les éventuelles contreparties. L’enjeu est désormais d’établir si le soutien au film Tout là-haut s’inscrit dans un pur cadre culturel ou s’il s’est vu instrumentalisé dans le cadre d’un accord économique international.

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