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« Je touchais 700 francs par émission » : Sophie Darel se plaint d’avoir été « extrêmement mal payée » et dévoile le montant de sa retraite

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À 81 ans, Sophie Darel ne pense pas à ralentir. Figure incontournable du petit écran des années 1970, elle revient à la radio cet été avec une nouvelle émission. Une manière de rester active, mais aussi de faire face à une retraite qu’elle juge insuffisante pour vivre confortablement.

Longtemps associée aux émissions de Guy Lux puis de Patrick Sébastien, Sophie Darel reste une figure familière du paysage audiovisuel français. Aujourd’hui, loin de se retirer de la scène, elle prépare une nouvelle émission pour Sud Radio, qui sera diffusée chaque jour du mois d’août, entre 10 h et 11 h. « J’ai besoin d’avoir des projets. Je ne pourrais pas rester à la maison à faire du jardinage », confie-t-elle dans une interview accordée à Gala, avec l’énergie d’une femme qui refuse de s’effacer.

Toujours entourée d’amis et adepte des dîners animés, l’animatrice assume une envie permanente de mouvement. Travailler n’est pas une obligation pénible, mais un moteur de vie. Et si la motivation est d’abord personnelle, elle n’est pas dénuée de considérations économiques.

Une retraite insuffisante selon elle

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Dans une époque où le pouvoir d’achat des retraités est plus que jamais au cœur du débat, Sophie Darel partage sans détour sa réalité financière. Elle perçoit environ 3 000 euros de retraite par mois, un montant qui peut sembler confortable, mais qu’elle juge très insuffisant au regard de ses besoins.

« Si on veut essayer d’avoir une vie à peu près convenable, c’est compliqué », explique-t-elle. Son estimation personnelle du seuil de confort s’élève à 5 000 euros mensuels, soit un écart significatif. D’où cette nécessité de rester active, d’enregistrer, de produire, d’exister médiatiquement. « Ces projets ne font pas de mal aux finances », glisse-t-elle, lucide mais sans amertume.

Une star mal payée à son apogée

Le paradoxe de la carrière de Sophie Darel tient aussi dans le décalage entre sa notoriété passée et la rémunération qu’elle en a tirée. Vedette des émissions de variétés les plus populaires de l’époque, elle révèle avoir été « extrêmement mal payée ». À ses débuts, elle touchait seulement 700 francs par émission, une somme dérisoire si on la compare aux cachets actuels des animateurs stars.

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Cette injustice salariale explique en partie sa situation actuelle, elle qui aurait pu, à poste égal, constituer un patrimoine plus conséquent. Elle l’évoque sans aigreur, mais avec une certaine franchise : « Ça n’a rien à voir avec les sommes que gagnent les animateurs aujourd’hui. »

Une longévité dictée par la passion… et la nécessité

Le parcours de Sophie Darel n’est pas seulement une leçon de résilience, c’est le portrait d’une génération d’artistes qui n’ont pas été protégés par le système, et qui doivent aujourd’hui se réinventer pour subvenir à leurs besoins. Son retour à la radio est à la fois une aventure humaine et un calcul pragmatique, à une époque où la vie devient de plus en plus chère.

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Elle rappelle aussi, en creux, une vérité souvent tue : la retraite des personnalités publiques, même célèbres, n’est pas toujours synonyme de confort. Et que derrière les sourires médiatiques, il y a parfois des équilibres financiers fragiles, des ajustements permanents, et une nécessité de rester dans la course.

Une femme libre et sans tabou

Toujours aussi transparente, Sophie Darel assume également avoir eu recours à la chirurgie esthétique, sans excès mais avec lucidité. Elle n’élude aucun sujet, ni l’âge, ni le travail, ni l’argent, et continue de se raconter avec une honnêteté rafraîchissante. C’est cette liberté de ton qui la rend toujours aussi attachante aux yeux du public, bien au-delà de sa voix et de son parcours.

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