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« Je n’arrivais plus à sortir, plus à me lever » : l’influenceuse Maeva Ghennam révèle avoir fait un burn-out

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Après des semaines de silence inquiétant, Maeva Ghennam a brisé le silence sur Instagram ce jeudi 5 juin. L’ex-star des Marseillais a livré un témoignage bouleversant sur sa santé mentale, évoquant un burn-out profond, une solitude écrasante, et une souffrance silencieuse que ses abonnés avaient commencé à percevoir.

C’est un message à cœur ouvert que Maeva Ghennam a publié à ses trois millions de followers. Absente des réseaux sociaux depuis plusieurs jours, l’influenceuse de 28 ans a expliqué que ce silence n’était pas anodin. « Depuis plusieurs semaines, je m’éteins. Lentement. Silencieusement. » écrit-elle en story. Elle évoque un effondrement progressif, invisible mais ravageur, qui l’a coupée de ses habitudes numériques, elle qui partageait chaque moment de sa vie avec sa communauté.

« Je n’arrivais plus à me snaper. Moi qui snapais tous les jours, sans exception… » confie-t-elle. Cette perte de repères et d’envie l’a menée vers un isolement profond : « Je restais dans mon lit, les volets fermés. Le cœur en vrac. »

« J’ai fait un burn-out. Un vrai. »

Dans un passage particulièrement poignant, Maeva Ghennam met des mots sur ce qu’elle vit : « J’ai fait un burn-out. Un vrai. Pas un mot à la mode. Un effondrement physique, mental, émotionnel. » Elle va jusqu’à évoquer des idées noires, qu’elle ne pensait « jamais connaître un jour ». Malgré la dureté de ses mots, elle insiste : son message n’est pas une alerte dramatique, mais un appel sincère à la prise de conscience.

« Ce n’est pas pour faire peur. Ni pour choquer. Mais parce que c’est la réalité. Ma réalité. » écrit-elle. Une réalité douloureuse, dans laquelle même la présence de ses proches ne suffit pas à apaiser le sentiment de solitude. « Je suis entourée, mais je me sens seule. Rien ne me fait plaisir. »

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Une pression permanente… et un contexte lourd

Derrière ce burn-out, il y a aussi un contexte difficile que la jeune femme a dû affronter. À l’automne 2023, elle avait été la cible d’un harcèlement violent après avoir exprimé son soutien à la Palestine. Menaces, appels malveillants, propos haineux… une véritable campagne de cyberharcèlement s’était abattue sur elle. Un traumatisme dont elle peine encore à se remettre.

Neuf personnes doivent être jugées en novembre 2025 pour harcèlement moral et menaces de mort. Une étape judiciaire importante pour l’ex-assistante dentaire, qui a vu sa vie bouleversée en quelques mois.

Une parole précieuse sur la santé mentale

Dans son témoignage, Maeva Ghennam délivre un message fort et nécessaire : celui de l’importance de la santé mentale dans une société où l’apparence et la performance sont reines. « Aujourd’hui, c’est mon corps qui a parlé à ma place. Il m’a dit stop. » Une phrase lourde de sens, qui rappelle que même les figures les plus médiatisées ne sont pas à l’abri de la souffrance psychique.

En brisant le silence, Maeva met des mots sur une réalité encore trop taboue dans le monde des influenceurs : celle de la fatigue émotionnelle, de l’hyperexposition, et du poids d’un regard permanent. Elle appelle chacun à être attentif à ses signaux d’alerte, à prendre soin de soi avant tout.

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Un témoignage rare, sincère et nécessaire, à l’image d’une génération d’influenceurs qui n’hésite plus à dévoiler ses fêlures pour aider les autres à reconnaître les leurs.

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