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« Je me suis fait ramasser »: Emmanuel Macron répond à un salarié qui lui demande de « faire travailler les feignants »

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Emmanuel Macron a ravivé une séquence devenue emblématique de son quinquennat en revenant, presque sept ans plus tard, sur sa célèbre phrase « je traverse la rue » prononcée en 2018.

Une occasion, pour le chef de l’État, d’affirmer une nouvelle fois sa vision d’une France du travail, entre exigence de mérite et devoir de solidarité. Lors d’un déplacement à l’usine Daimler Buses, dans la Meuse, ce lundi 19 mai 2025, Emmanuel Macron a été confronté au souvenir d’une petite phrase qui continue de lui coller à la peau. En 2018, face à un jeune horticulteur en recherche d’emploi, il avait lancé : « Je traverse la rue, je vous en trouve », provoquant un tollé médiatique et symbolisant, pour beaucoup, un président déconnecté du quotidien des Français. Sept ans plus tard, il assume. Devant les salariés, il a rappelé : « Je me suis fait ramasser, mais il y a encore du boulot dans le bâtiment, dans la restauration ».

Entre réformes et discours de fermeté

Interpellé par un employé qui l’exhortait à « faire travailler les feignants », Macron a défendu ses réformes, notamment celle de l’assurance-chômage, tout en annonçant une prochaine « deuxième étape ». Pour lui, la ligne reste claire : le travail doit rester le pilier du modèle social français. Toutefois, il n’a pas manqué d’introduire une nuance importante, soulignant qu’il « faut faire attention aux généralisations », car certaines situations sont marquées par une vraie détresse.

Une attention particulière aux travailleurs précaires

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Face à l’auditoire, le président a tenu à rappeler que derrière chaque chômeur ne se cache pas un abuseur. Il a évoqué les cas concrets de « mamans seules » qui peinent à concilier emploi et garde d’enfants, rappelant qu’il est parfois « plus coûteux de retravailler que de rester chez soi ». Il a insisté : « C’est là qu’il faut accompagner mieux », défendant le rôle de France Travail dans ce soutien à l’insertion professionnelle. Ce discours vise à équilibrer son appel au mérite avec un souci d’inclusion sociale.

Une France productive pour une France solidaire

Alors que s’ouvre le sommet Choose France, qui promet 20 milliards d’euros d’investissements étrangers, Emmanuel Macron a réaffirmé un message central de sa politique économique : la production nationale est la condition première de la prospérité collective. « Le pays ne peut avancer et payer son éducation et sa santé que s’il produit », a-t-il déclaré, rappelant que le travail des Français est aussi un levier d’attractivité économique à l’échelle mondiale.

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