“J’ai un an et demi de traitement” : Karine Le Marchand évoque des soucis de santé après un examen médical
Karine Le Marchand, figure incontournable du petit écran, fait une pause. Après des années d’hyperactivité entre productions et présentations, l’animatrice choisit de ralentir, poussée par un état de fatigue avancé et des alertes de santé préoccupantes.
À 56 ans, Karine Le Marchand tire le frein à main. La pétillante animatrice de L’amour est dans le pré et La France a un incroyable talent a pris une décision radicale : mettre en suspens son activité de productrice. Une décision motivée par un constat sans appel : elle est à bout. « Je suis un peu workaholic », admettait-elle déjà en mai dernier sur Europe 1. Gérer les plannings, les égos, les imprévus… la lassitude a fini par l’emporter. « Je suis fatiguée de gérer les employés, je devenais DRH, un peu nounou aussi », lâchait-elle avec un soupçon d’ironie, mais non sans lassitude.
Une santé mise à rude épreuve
Ce virage professionnel est aussi dicté par des signaux d’alarme corporels qu’elle ne peut plus ignorer. Un récent check-up médical a révélé des résultats loin d’être rassurants. Dans une story Instagram du 12 juillet, Karine se montre fragilisée, bouleversée par ce qu’elle vient d’apprendre. « La moitié de cette valise est pleine des médicaments que m’a donnés le médecin », confie-t-elle, visiblement ébranlée. À cela s’ajoute un traitement long d’un an et demi, des ajustements alimentaires stricts, et une fatigue qu’elle ne parvient plus à masquer.
Une pause imposée… mais assumée
Loin de dramatiser, Karine Le Marchand choisit la transparence avec son public. Elle précise rapidement qu’elle ne souffre d’aucune maladie grave, mais que ce bilan a agi comme un coup de semonce. « L’extérieur est pas mal encore, mais alors l’intérieur… C’est tout pourri », lance-t-elle avec franchise. Un aveu choc, mais salvateur, qui illustre son besoin urgent de reprendre le contrôle sur sa santé, après des années à courir sans répit.
Troubles du sommeil, fatigue et intolérances
Ce que révèle ce bilan, c’est un enchaînement de déséquilibres souvent banalisés : sommeil instable, épuisement chronique et intolérances alimentaires. Karine parle de réveils nocturnes fréquents, d’une énergie qui s’effiloche, et d’un corps qui lui envoie des signaux clairs. Parmi les conclusions médicales, un taux de cholestérol jugé « un peu dangereux » et la nécessité de prendre des compléments alimentaires à vie. Des mots qui pèsent lourd pour une femme aussi dynamique.
Le deuil culinaire d’une épicurienne
Mais le coup dur, celui qui pique la plus grande amatrice de cuisine qu’elle est, réside dans les restrictions alimentaires qui l’attendent. Elle doit faire une croix temporaire sur tout ce qui compose ses petits plaisirs : le fromage de chèvre, le parmesan, le jaune d’œuf… et surtout, le citron, qu’elle considère comme une passion. « Un cauchemar », glisse-t-elle, mi-souriante, mi-abattue. Pour elle, ce changement d’hygiène de vie est une révolution intérieure, bien plus qu’un simple régime.
Un message universel derrière la confession
En se confiant sans filtre, Karine Le Marchand incarne une parole précieuse sur la santé mentale et physique. Elle rappelle qu’on ne peut pas tout porter, tout le temps, sans conséquence. Son témoignage résonne chez beaucoup de femmes actives, prises entre responsabilités professionnelles, exigences sociales et devoirs familiaux. Elle l’admet sans détour : « Je suis quelqu’un qui veut ralentir le temps qui passe », conscient qu’il faut désormais faire de soi une priorité.