Inès Vandamme sans filtre sur son père : « Je n’ai pas d’amour pour cet homme »
Dans un entretien bouleversant, Inès Vandamme, figure emblématique de « Danse avec les stars », s’est livrée avec franchise sur une blessure intime : l’absence de son père.
Un témoignage rare, lucide, et profondément humain, qui lève le voile sur un passé personnel qu’elle assume sans détour. Élevée par sa mère, sa tante et son oncle, Inès Vandamme a grandi dans un foyer soudé, malgré l’absence de son père biologique. Face à Dominique Lagrou-Sempère, elle confie : « Je n’ai jamais ressenti de manque », car pour elle, le manque suppose d’avoir connu et perdu, ce qui n’a jamais été son cas. Son modèle familial, bien qu’atypique, l’a comblée : « Je ne sais pas ce que c’est d’avoir un père et une mère à la maison. »
Un « géniteur », pas un père
Inès Vandamme refuse catégoriquement de désigner son père par ce nom : pour elle, il n’en a jamais porté le sens. « Il ne m’a pas éduquée, il ne m’a pas élevée », raconte-t-elle sans amertume. Les rares week-ends où il aurait dû exercer son droit de garde, il ne se présentait pas toujours. Elle se souvient, sac à la main, attendant parfois pour rien. Mais paradoxalement, elle vivait ces absences comme des soulagements, heureuse de rester dans son environnement protecteur.
Une indifférence assumée, sans colère
« Je ne l’ai jamais aimé. Et ce n’est pas grave », lâche-t-elle avec une sincérité désarmante. Inès Vandamme ne cherche ni justification ni vengeance. Elle constate simplement l’absence d’attachement, de lien affectif, de mémoire partagée. Pourtant, elle nuance : « J’espère que mes enfants ne connaîtront pas ce schéma-là… Je pense que ça doit être trop bien de grandir avec un père et une mère. » Mais elle insiste : son équilibre ne s’est jamais construit dans le manque.
La coupure définitive à 12 ans
C’est à l’âge de 12 ans qu’Inès décide, en toute conscience, de tourner la page. Un jour, en revenant chez sa mère, elle exprime son choix avec clarté : « C’est fini, je ne veux plus y aller. » Sa mère respecte sa volonté, et la rupture s’installe. Aucun drame, aucun conflit : le détachement était déjà consommé. Le père accepte sans heurt, comme si, au fond, l’abandon mutuel était acté depuis longtemps.
Un ultime contact ignoré à 18 ans
À sa majorité, il tente un dernier rapprochement. Il l’appelle. Elle décroche. Lui demande si elle peut le rappeler… et ne le fait jamais. Ce silence, elle l’a choisi, sans haine ni regret. Pour elle, cette histoire appartient au passé, un passé qu’elle ne renie pas, mais qu’elle ne souhaite plus nourrir. Son récit, loin d’être un règlement de comptes, est un témoignage puissant de résilience, d’un amour familial reconstruit autrement, sans figure paternelle traditionnelle.