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Impôts : tous les Français bientôt obligés de payer l’impôt sur le revenu ? « Tout le monde doit contribuer… »

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Face à la pression croissante sur les actifs et les entreprises, la voix du patronat s’élève pour réclamer un nouveau modèle de financement de la protection sociale.

Au cœur du débat : la répartition plus équitable de l’effort fiscal et une refonte des mécanismes de solidarité. Un changement de paradigme pourrait bien s’amorcer. Amir Reza-Tofighi, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), a lancé ce lundi un appel sans détour : le financement de la protection sociale doit être revu en profondeur. Intervenant sur RMC, il a dénoncé une mécanique qui pèse excessivement sur les travailleurs et les entreprises, au détriment de leur pouvoir d’achat et de leur dynamisme. « Il faut qu’on puisse gagner plus lorsqu’on travaille », a-t-il martelé, mettant en lumière une réalité économique de plus en plus décriée par le monde entrepreneurial.

Moins d’impôts sur le travail, plus de justice fiscale

Le chef de la CPME ne propose pas simplement de soulager les charges pesant sur les actifs, il esquisse une vision plus large : instaurer un impôt sur le revenu universel et responsabiliser davantage les citoyens face aux dépenses de santé. Selon lui, « moins d’un Français sur deux paie l’impôt sur le revenu », une anomalie qui fragilise la cohésion sociale. En prônant une contribution élargie, même symbolique, il défend un principe fondamental : la solidarité ne doit pas reposer sur une minorité.

Vers une participation symbolique mais généralisée

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Amir Reza-Tofighi suggère une nouvelle logique : faire de chaque citoyen un acteur, même modeste, du financement collectif. Il ne s’agit pas, insiste-t-il, d’alourdir la pression fiscale mais de répartir plus justement l’effort national. Ce qu’il propose, c’est un impôt sur le revenu repensé, plus inclusif, où chacun contribue selon ses moyens. Un signal d’alerte, aussi, face à une situation où une partie croissante de la population se sent déconnectée de l’effort commun.

Le coût de la santé, une prise de conscience nécessaire

La réflexion du patronat ne s’arrête pas aux impôts : elle s’étend à la santé, un pilier de l’État social français. Le président de la CPME plaide pour que chaque individu participe aux frais médicaux, même de manière symbolique, afin de mieux mesurer le coût réel de la solidarité. Il affirme ne pas vouloir remettre en cause l’accessibilité des soins, mais appelle à une prise de conscience collective : la gratuité apparente ne doit pas occulter la réalité économique.

L’exécutif sommé d’agir au-delà des déclarations

Cette prise de position intervient alors que l’exécutif planche sur une conférence sociale dédiée au financement du modèle social. Le discours d’Amir Reza-Tofighi fait écho aux récentes déclarations d’Emmanuel Macron, qui a appelé à « aller chercher de l’argent en dehors du seul travail ». Une convergence de vue semble se dessiner, sur le principe du moins, pour réduire la dépendance de la solidarité nationale aux seuls revenus salariés.

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Un consensus sur les objectifs, des divergences sur les moyens

Si le patronat s’accorde globalement sur la nécessité de réformer, les solutions proposées divergent. L’Union des entreprises de proximité (U2P) suggère d’autres pistes : taxer davantage les rentes, les successions, les retraites élevées ou encore la consommation via la TVA. L’idée reste la même : élargir l’assiette fiscale pour protéger l’emploi et la compétitivité, tout en maintenant une solidarité robuste. Mais les chemins pour y parvenir varient, signe que la réforme à venir, si elle voit le jour, devra arbitrer entre visions parfois opposées.

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