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Il mange 24 œufs par jour pendant un mois : voici le résultat de ce régime sur le cholestérol

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Et si manger de la viande rouge et des œufs tous les jours n’était pas aussi nocif qu’on le pense ? Une femme a tenté l’expérience pendant un mois, en remplaçant les protéines maigres par des aliments plus gras.

Le résultat soulève des questions et bouscule certaines certitudes nutritionnelles bien ancrées. Pendant quatre semaines, la participante à ce test a volontairement modifié son régime pour y introduire plus de viandes rouges et d’œufs, tout en conservant une base équilibrée de légumes et de céréales complètes. Le poulet, habituel pilier des régimes « sains », a ainsi laissé place au bacon, steak, saucisses ou encore bœuf haché. Un choix audacieux, d’autant plus que son cholestérol LDL était déjà élevé avant le début de l’expérience, ce qui représentait un risque cardiovasculaire supplémentaire. Cette démarche, inspirée d’études contradictoires sur les protéines animales, visait à confronter théorie et pratique.

Une digestion plutôt stable malgré des aliments gras

Contre toute attente, l’augmentation de la consommation de viandes grasses n’a pas entraîné de chute significative d’énergie ni de lourdeurs digestives intolérables. Seuls de légers ballonnements ont été notés après certains repas particulièrement riches, sans toutefois compromettre le confort global. Plus surprenant encore, la femme a constaté une amélioration de sa concentration et de sa motivation mentale, malgré la saison hivernale, souvent propice à la fatigue. Un constat qui contredit plusieurs études associant viande rouge et déclin cognitif, et qui pourrait être lié à la choline présente dans les œufs, reconnue pour soutenir l’activité cérébrale via les neurotransmetteurs.

Des résultats biologiques en demi-teinte

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Au terme du mois, les analyses biologiques ont révélé peu de variations du taux de cholestérol LDL, pourtant très surveillé. Cependant, un autre indicateur a attiré l’attention : l’élévation de l’enzyme phosphatase alcaline, signe possible d’un début de surcharge hépatique. Ce taux peut également refléter une carence en zinc ou vitamine B12, souvent présents dans des aliments que le régime a écartés, comme le poisson ou certaines volailles. Ce déséquilibre souligne que l’excès d’un type de protéine, même s’il semble supportable à court terme, peut perturber d’autres paramètres métaboliques.

Le coût d’un régime riche en viande

Autre constat non négligeable : l’alimentation riche en viande rouge s’est révélée nettement plus coûteuse. À New York, le prix au kilo du bœuf haché dépasse celui du poulet ou du poisson. Pour maintenir un budget raisonnable, l’alternance entre viandes transformées et non transformées a été privilégiée, avec un retour fréquent aux légumes et fibres pour contrebalancer la charge lipidique. Une approche qui démontre que la gestion des protéines animales passe aussi par une question d’accessibilité économique.

Viandes transformées : un vrai sujet de santé publique

L’un des enseignements majeurs de cette expérience concerne la consommation des viandes très transformées, comme les saucisses industrielles ou le bacon. Ces aliments, riches en additifs et agents de conservation, ont été plusieurs fois associés à un risque accru de cancer colorectal. Des études ont mis en évidence la production de métabolites spécifiques, favorisant une prolifération cellulaire anormale, absente dans les viandes peu ou pas transformées. Ces données incitent à diversifier les sources de protéines et à réduire la place des aliments ultra-transformés dans l’assiette.

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Revenir à l’équilibre après l’expérimentation

Si l’expérience n’a pas eu d’effets catastrophiques, elle ne justifie pas pour autant une généralisation d’un régime centré sur les viandes rouges. L’auteure du test, consciente des limites de cette alimentation, a d’ailleurs amorcé un retour progressif aux protéines maigres à la fin de l’expérience. Intégrer ponctuellement du bœuf ou des œufs dans une alimentation diversifiée semble bien plus bénéfique, que de miser exclusivement sur ces produits au quotidien. Cette démarche rappelle que la clé reste l’équilibre et la variété, au-delà de toute tendance alimentaire.

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