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“Il est complètement déconnecté de la réalité du pays et c’est terrible” : Laurence Ferrari réagit à des propos tenus par Emmanuel Macron sur les médias

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Alors qu’Emmanuel Macron pointait récemment du doigt le traitement médiatique des faits divers, Laurence Ferrari n’a pas mâché ses mots. Invitée sur Europe 1 ce mardi 17 juin, la journaliste a vivement critiqué les propos du président, les qualifiant de méprisants et déconnectés de la réalité.

Emmanuel Macron a reproché à certains médias de « trop parler de faits divers », allant jusqu’à évoquer un supposé « lavage de cerveau » de la population. Une déclaration qui n’est pas passée inaperçue dans le monde de l’information. Interrogée par Thomas Isle dans Culture Médias, Laurence Ferrari a reconnu s’être sentie visée : « Oui, on s’est sentis visés, mais il n’y a pas que nous. »

La journaliste dénonce une forme de mépris présidentiel : « C’est le symptôme d’un président qui est complètement déconnecté de la réalité du pays. Quand on est président, on n’ouvre plus une porte soi-même, on n’a plus une pièce dans la poche. On ne vit plus dans la réalité. »

Des faits divers ? Non, des drames humains

Mais au-delà du ton, c’est le fond des propos présidentiels qui dérange la présentatrice de Punchline. Selon elle, les faits divers sont bien plus que des anecdotes sensationnalistes : « Ce ne sont pas des faits divers, ce sont des faits de société. Ce sont des visages, des vies brisées. Dire que cela relève du fait divers, c’est particulièrement méprisant. »

Une réaction empreinte d’émotion, qui souligne la tension croissante entre certains journalistes et le pouvoir exécutif. En remettant en cause le traitement médiatique des violences et des drames du quotidien, le président s’expose à des critiques sur sa capacité à entendre la réalité des Français.

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Une solidarité féminine dans le paysage audiovisuel

Laurence Ferrari a également profité de son passage sur Europe 1 pour évoquer l’éviction d’Anne-Sophie Lapix du 20h de France 2, et son arrivée prochaine sur M6. Elle-même passée par des périodes de transition brutale à la télévision, la journaliste en connaît les règles impitoyables : « On m’avait dit que je finirais la saison. Deux jours plus tard, je faisais mes cartons. À la télé, ça va très vite. »

Elle en a profité pour saluer le parcours de sa consœur : « J’ai un immense respect pour Anne-Sophie Lapix. C’est une grande intervieweuse politique. Et elle a cette capacité à rebondir. Il faut rebondir très vite dans ce métier. »

Une parole libre dans un contexte tendu

Laurence Ferrari incarne cette parole journalistique qui n’hésite pas à interpeller le pouvoir. Que ce soit pour défendre le rôle de l’information face aux accusations de manipulation, ou pour témoigner de la rudesse du monde médiatique, elle se positionne comme une voix forte du PAF.

Et dans ce contexte de défiance croissante entre médias et dirigeants, sa prise de position résonne comme un rappel : informer, c’est aussi mettre en lumière les douleurs du pays, sans les euphémiser.

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