Héritage d’Hugues Aufray : sa femme Murielle de 45 ans sa cadette ne fait pas partie de ses donations
À l’approche du centenaire, Hugues Aufray fait figure d’exception dans le paysage artistique français. À 95 ans, le chanteur traverse la fin de sa vie avec lucidité, amour et prévoyance. Loin des déchirements médiatiques de certaines familles de stars, il a tout mis en œuvre pour que son héritage ne devienne jamais une source de conflit.
Hugues Aufray n’a pas attendu la fin pour régler les questions liées à son patrimoine : il a préféré tout anticiper. Invité sur le plateau de Face à Hanouna en avril 2024, il expliquait avec calme et fierté avoir vendu la maison de Marnes-la-Coquette, qu’il partageait avec sa première épouse aujourd’hui décédée.
Le fruit de cette vente n’a pas été placé ou conservé pour lui, mais intégralement transmis à ses enfants. Un choix assumé : « Quand je vois les histoires Johnny et Delon, je ne supporte pas », a-t-il affirmé, en référence aux querelles d’héritage qui ont marqué ces deux familles iconiques. Plutôt que de laisser des zones d’ombre, il a préféré donner tout ce qu’il pouvait de son vivant, sans ambiguïté.
Grâce à ce legs anticipé, sa fille Marie a pu s’installer dans un nouveau lieu de vie familial, transformé en ferme avec chambres d’hôtes, un projet qui témoigne du désir de pérenniser une atmosphère simple et chaleureuse, loin du tumulte parisien et des guerres d’ego.
Murielle, l’amour d’un second souffle
S’il a transmis l’essentiel à ses enfants, Hugues Aufray n’en reste pas moins tourné vers l’avenir. Aujourd’hui, il partage sa vie avec Murielle, son épouse de 45 ans sa cadette. Un amour tardif mais profond, qu’il célèbre comme une source de vitalité. « Le fait d’avoir quelqu’un de très jeune à mes côtés me fait beaucoup de bien », reconnaît-il sans détour.
Murielle a longtemps vécu dans l’ombre de la première épouse du chanteur, dans une discrétion absolue. Mais désormais, elle est pleinement intégrée dans la vie de l’artiste, qui ne cache pas son envie de continuer à travailler « pour elle ». Ce compagnonnage apporte à Aufray une stabilité affective qu’il estime essentielle à sa longévité.
Une hygiène de vie au service de la longévité
Loin des excès qui ont parfois emporté les grands noms de sa génération, Hugues Aufray a misé sur la sobriété pour traverser les décennies. Sur le plateau de Télématin, il expliquait récemment : « J’ai compris qu’il fallait ne pas fumer, j’ai arrêté. J’ai bu de l’alcool, comme tout le monde, mais j’ai aussi arrêté tout ça. »*
Le résultat, selon lui, est évident : un corps préservé, un esprit alerte, et surtout, une envie de vivre intacte. « Tout est miraculeux. J’ai beaucoup de chance, mais je suis aussi raisonnable », insistait-il, avec l’humilité d’un homme qui sait que la sagesse est souvent le fruit de choix simples mais exigeants.
Et lorsqu’il s’agit de son “secret de longévité”, il balaie toute formule magique d’un revers de main : « Le secret, c’est que je n’en ai pas justement ! C’est un ensemble de choses, une façon de vivre. »
Un homme en paix, tourné vers la transmission
À l’aube de ses 100 ans, Hugues Aufray incarne une forme rare de sérénité. Il ne cherche ni l’éclat, ni les hommages posthumes, mais cultive l’essentiel : la paix familiale, la transmission assumée, l’amour discret, et une philosophie de vie profondément humaniste.
Il écoute encore ses médecins — même lorsqu’il s’agit de réduire le sucre, ce qu’il concède faire “avec difficulté” — mais jamais il ne se laisse gouverner par la peur du temps. Il le traverse, au contraire, avec une élégance rare, comme une route déjà bien chantée.